Fiye da 300 millions d’enfants dans le monde survivent avec moins de 2,15 dollars américains par jour. Wato 1500 FCFA. C’est ce qu’indique un rapport de la Banque Mondiale. L’analyse intitulée Global Trends in Child Monetary Poverty According to International Poverty Lines s’appuie sur un examen analogue de la pauvreté infantile réalisé en 2020. Elle contient des données recueillies auprès de 10,4 millions de personnes résidant dans 147 pays, extraites de la version de la Base de données mondiale sur le suivi de la pauvreté datant du printemps 2022, qui prend pour référence l’année 2019. L’étude fait également quelques recommandations aux Etats afin de corriger le tir
Le support de recherche utilisé regroupe des données d’enquêtes sur les ménages harmonisées à l’échelle mondiale, collectées par l’équipe Data for Goals du pôle Pauvreté et équité de la Banque mondiale. Les experts ont produit leurs rapports à partir des estimations de la pauvreté en 2020, 2021 kuma 2022. Elles reposent sur des « prévisions immédiates ». En d’autres termes il est dit que les taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) ont été utilisés pour établir des prévisions sur les revenus des ménages, en partant du principe que le pourcentage de croissance de la consommation serait équivalent pour tous les ménages. Les seuils internationaux de pauvreté ont été mis à jour en 2022.
Les chiffres mentionnent qu’environ 333 millions d’enfants dans le monde survivent avec moins de 2,15 dollars américains par jour, 829 millions d’enfants demeurent sous un seuil de pauvreté de 3,65 dollars américains et 1,43 milliard d’enfants vivent avec moins de 6,85 dollars américains par jour.
Recommandations
Afin d’éliminer l’extrême pauvreté et compenser les effets de la pandémie, l’UNICEF et la Banque mondiale ont formulé quelques recommandations aux gouvernements et aux organisations partenaires. Il s’agit entre autres :
– Accorder une attention constante aux enfants vivant dans une extrême pauvreté dans les pays à revenu faible et intermédiaire et les contextes fragiles ;
– Donner la priorité aux programmes d’action visant à lutter contre la pauvreté infantile, notamment en étendant la couverture en matière de protection sociale aux enfants issus de ménages très pauvres ;
– Faire en sorte que les politiques publiques soient conçues pour atteindre les familles nombreuses, celles comptant de jeunes enfants et celles vivant en milieu rural. Les investissements en faveur de la petite enfance sont apparus comme l’un des meilleurs moyens de rompre la persistance intergénérationnelle de la pauvreté, en ayant des retombées positives sur les individus, les familles et les sociétés ;
– Élargir l’accès aux allocations familiales universelles, en tant que mesure efficace pour réduire la pauvreté infantile ; et à
– Élaborer des programmes de protection sociale inclusifs, tenant compte du handicap et des besoins sexospécifiques.
Source : Banque Mondiale