Girmama lambar babbar hanya tana ɗaya daga cikin ayyukan farko na kowane mai amfani da hanya, amma a yau, bon nombre de motocyclistes et d’automobilistes bafouent cette obligation notamment le respect des feux de signalisation, mettant ainsi en danger leur vie et celle des autres usagers.
Le respect des feux de signalisation constitue pour certains usagers une lourde contrainte, une perte de temps bien qu’étant l’un des éléments garantissant une meilleure sécurité routière. Se disant pressé ou en retard, certains préfèrent simplement ignorer le fonctionnement et le rôle des trois signaux. « Certain citoyens si nous pouvons encore leur prêter cette appellation, n’ont aucune connaissance du code de la route, encore moins des feux tricolores. J’ai souvent de la peine de voir des gens dépasser les feux bien que le signale rouge soit allumé », fait savoir Chirac Tossou un usager de la route qui ajoute : « Malgré ce qui est fait pour nous mettre sur le droit chemin, nous nous arrangeons pour faire ce qui ne doit pas être. Même si nous sommes ‘’allergiques’’ au respect des signaux émis par ces panneaux, faisons un effort car cela nous permet de nous protéger et de protéger la vie des autres aussi ».
Allergique ou non, le respect du code de la route s’impose à chacun comme le fait savoir Odette Lokossi victime d’une collision un soir avec un individu qu’elle qualifie d’« akobanon ». « La maitrise du code de la route n’est pas une affaire d’être instruit ou pas. C’est une exigence auquel nous tous, nous devons nous soumettre. Moi j’ai déjà subi une conséquence du non-respect des feux tricolores ». Elle narre cette triste expérience : « je revenais du boulot un soir comme souvent ; nous étions en stationnement car le signal était au rouge de notre côté, du passage au vert, je me suis engagé croyant que les autres de l’autre côté allaient s’arrêter. Il y avait un individu, ‘’un akobanon’’, qui voulait lui, forcer le passage et dans la panique m’a violemment percuté. Il s’en est sorti avec une fracture du bras et moi juste des blessures aux bras et aux genoux ».
C’est donc dire que nombreuses sont ces personnes qui portent de séquelles de ce mauvais comportement. Pour les plus malchanceux c’est la mort comme c’est le cas de Gratien qui a perdu un proche dans ces conditions de non-respect des feux tricolores. Le plus souvent, ces personnes qui ‘’brulent les feux’’ (comme il se dit dans le jargon de rue), ne sont pas les premières victimes. Ils s’en sortent la plupart du temps bien comparativement aux victimes. « Nous devons sauver notre vie en sauvant celle des autres. Il faut éviter ces comportements qui mettent en danger la vie de chacun. Il ne sert à rien d’être pressé d’aller au boulot si déjà nous avons perdu du temps à la maison. Les soirs, c’est aussi la même chose. 30 secondes dans les feux ne nous empêcheront jamais d’arriver à destination », a conseillé dame Odette.
La police interpellée
Comme elle sait bien le faire, la Police Républicaine doit poursuivre la répression des infractions au code de la route. Ainsi tout contrevenant au non-respect de piste cyclable, au non port de casque, à la surcharge, au chargement hors gabarit, à l’excès de vitesse et qui va violer les feux tricolores sera automatiquement réprimé. Cela doit être désormais permanent pour éviter les accidents. Car en ce début d’années bon nombre de personnes en sont déjà victimes.
Rubutawa