La revalorisation salariale décidée par le gouvernement béninois n’a pas changé grand-chose dans le quotidien des populations, ou du moins, en ces périodes de fêtes. Et pourtant, on s’attendait le mieux. Mais le constat sur le terrain est tout autre.
Le panier de la ménagère se trouve impuissant en cette nativité qui rappelle la naissance de Jésus-Christ. Grands moments de joie et de fête. Kawai, les populations les vivent avec amertume. Leur bourse est réduite à néant. La fête de Noël reste déjà un mauvais souvenir à oublier si vite. Conséquence de l’incapacité des populations à aller sur le marché de l’approvisionnement des biens et services. Des moments qu’elles vivent douloureusement. Les vœux et ambitions relèvent désormais du passé. De vains espoirs qui montrent la morosité économique du pays, malgré les réformes courageuses entreprises par le pouvoir en place. Logiquement on aurait rêvé mieux. Mais les attentes ont été déçues. Pour ces fêtes de fin d’année, le panier de la ménagère est mis à rude épreuve. Prières, soucis, lamentations restent le lot quotidien des populations qui doutent de la naissance de Jésus-Christ à un moment où leur souffrance devient pratiquement un calvaire.
Didi HOUNNOU (Col)