La saison pluvieuse de cette année dans le septentrion ne laisse aucune zone à risques indifférent et plus principalement de département de l’Aliobori qui en fait déjà les frais depuis quelques jours à cause de la montée des eaux des fleuves et cours d’eaux. Et c’est pour éviter le pire que le préfet de l’Alibori Ahmed Bello Ky-Samah tire déjà sur la sonnette d’alarme pour avertir les populations et les autorités locales de ces régions à plus de prudence.
Selon l’autorité préfectorale, les communes de Malanville et de Karimama sont les localités les plus touchées par les affres des eaux. « De manière préventive, nous avons déjà alerté les populations sur les risques d’inondation et des cas de noyade, on a aussi rappelé le devoir des différents élus locaux et communaux à relayer les instructions gouvernementales et préfectorales auprès des populations afin que des mesures appropriées soient prises pour prévenir ou à défaut contenir ces genres de drame », a expliqué Ahmed Bello Ky-Samah dans un entretien accordé à Daabaaru
Ya kuma yi amfani da damar don nuna jin daɗinsa ga Wémènou gabaɗaya da kuma haɗin kai na Wémèxwé., différentes mesures prises portent déjà leurs fruits sur le terrain. « Depuis quelques jours, on a constaté que ces mesures, ces préventions, ses alertes ont été probantes. Il n’y a plus de drames comme en début de saison. Kara, on reste très vigilant. Il faudra maintenir l’état de veille. La veille doit être permanente. C’est ce que nous faisons aux côtés de nos populations », se satisfait-il.
Don gamawa, il a présenté ses condoléances aux familles éplorées suite aux décès de 7 personnes par noyade à Malanville. Aussi-a-t-il profité pour inviter les populations à assainir leur cadre de vie pour être à l’abri des cas de paludisme et autres maladies endémiques mais également à la prudence tout en demandant aux piroguiers d’éviter la surcharge et la conduite des barques. « C’est le lieu aussi d’appeler les uns et les autres à faire toujours attention, à suivre les conseils, à suivre les mesures de prudence préconisée par le gouvernement, la préfecture, la mairie, les Ong et autres structures de la société civile qui œuvrent dans ce sens », ya nuna.
Yvon ALITONON