Au terme de la rencontre amicale du 11 Oktoba 2020 contre les Panthères du Gabon (victoire du Bénin 2-0), le sélectionneur du Bénin, Michel Dussuyer, au micro du Média Officer, Hugues Zinsou Zounon, fait le bilan des sept jours de préparation. Il profite pour évoquer la double confrontation contre le Lesotho en Novembre prochain comptant pour les éliminatoires de la CAN 2022.
Quel bilan on peut faire?
Un bilan satisfaisant parce qu’on a fait une bonne semaine de travail ensemble et que cette semaine de travail a été récompensée aussi par une victoire contre le Gabon. Globalement, il n’y a pas mal de satisfaction sur ce rassemblement. Beaucoup de plaisirs à retrouver le groupe. Les joueurs étaient très heureux de se revoir après cette longue absence et on se projette déjà sur la double confrontation contre le Lesotho.
Avant la double confrontation contre le Lesotho, il y a des nouveaux venus : Yohan Roche et Mattéo Ahlinvi.
Yohan Roche, ça fait déjà plus d’un an que je le suis. Je l’ai vu jouer à Rodez. J’ai apprécié ses qualités défensives, ses qualités techniques. Il est juste dans ses relances. Il est propre et ne panique pas non plus et très cohérent sur le plan défensif. C’est un garçon aussi qui est jeune et qui a aussi une marge de progression devant lui.
Mattéo est encore plus jeune mais qui a de belles qualités techniques. Il a un beau pied gauche, une belle vision de jeu. C’est aussi un profil qui est intéressant. Yanzu, il a encore une marge de progression devant lui qui passera aussi par le temps de jeu qu’il aura avec Nîmes. Ce n’est pas facile en ligue 1 car les places sont chères. Mais je pense qu’il peut arriver. Il tient à cela. Ce sont ces genres de match de haut niveau qui font avancer les joueurs.
Il y a certains qui n’ont pas joué notamment Charbel Gomez et Rodrigue Kossi qui me semble-t-il à faire une bonne semaine.
Tout simplement parce que je suis limité en nombre de changements. Il y a cinq changements plus le gardien. Rodrigue a eu un petit arrêt après le championnat de Tunisie. Il a fait une bonne semaine, c’est vrai ; j’étais déjà satisfait de ses prestations sur les séances d’entraînement. Yanzu, on ne peut pas voir tout le monde sur les matchs amicaux. Bugu da kari, il y a eu des blessures qui ont changé des plans.
La prochaine rencontre c’est face au Lesotho. Comment préparez-vous cette rencontre ?
D’abord au niveau de la logistique puisque les deux matchs sont très rapprochés. Il s’agit d’être très efficace sur le plan d’organisation autour de ces deux matchs. On avait déjà eu à travailler sur cette double confrontation qui initialement a été prévue en mars dernier. On a repris les mêmes éléments de façon à parfaire notre organisation, être précis et être très pointu pour que les joueurs soient dans les meilleures conditions lors de ces deux rencontres contre le Lesotho.
On a vu que vous avez gagné le Gabon, mais il n’y a pas quelqu’un qui peut mettre le pied sur le ballon, conserver le ballon un peu comme Stéphane Sessegnon le fait. Votre capitaine est sans club, est ce que dans un coin de votre tête, vous vous dites, il finira par signer. Quelle solution faut-il trouver?
Non j’ai confiance en lui. Je pense qu’on a encore besoin de Stéphane. On sait qu’il a encore des services à rendre. J’ai hâte qu’il retrouve rapidement un club pour être en jambes. Qu’il ait des matchs de compétition et que ça soit très vite parce que le match de Lesotho est déjà là.
Ça vous a fait chaud au cœur qu’il soit venu à chantilly ?
C’est moi qui lui ai demandé de passer. Evidemment, ça lui a fait plaisir. Il était très content de retrouver ses coéquipiers avec la petite visite qu’il a pu nous rendre. Il a évidemment envie d’être parmi avec nous et ça lui appartient maintenant de vite retrouver la compétition et de nous revenir.
Il y a un cas, dont on va parler qui a quitté chantilly
Il s’agit de Moïse Adilehou. On a reçu une note de son club. Lallai, il y a eu un cas de Covid. Moïse s’est retrouvé ‘’cas contact’’. Il a fallu qu’on prenne les précautions d’usage. Bayan, c’est devenu un peu plus compliqué parce qu’il fallait attendre sept jours pour le tester. C’était donc le vendredi 9 Oktoban da ya gabata. Abin baƙin ciki, on n’a pas pu avoir le résultat toute suite. Ce qui a fait que son déplacement au Portugal devenait impossible.
Il y a deux autres joueurs qui n’ont pas pu effectuer le déplacement, Marcellin Koukpo et Anaane Tidjani, vous avez échangé avec eux ?
Bien sûr ! On a essayé de se battre pour qu’ils puissent décrocher le visa. Ce n’est toujours pas évident. En cette période, la Turquie, yana da rikitarwa. La Tunisie aussi a mis beaucoup de temps à se prononcer. Finalement, ils ont dit en raison de la crise sanitaire qu’il n’y a plus de visa autorisé en provenance de la Tunisie qui était délivré. Ce sont deux cas administratifs. Ce n’est pas toujours facile de gérer les joueurs quand ils sont à l’étranger par rapport à leur visa et surtout dans des circonstances de crises sanitaires
Est-ce que vous comptez toujours sur ces deux joueurs ?
Je compte sur tout le monde
Transcription : Damien TOLOMISSI