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Yaki da lalata a makarantu: Addinin, karshe bastion?

 Yaki da lalata a makarantu: Addinin, karshe bastion?

Il n’est plus rare de voir, dans les médias, des articles relatifs à une débauche d’immoralité dans les collèges du Bénin. C’est le cas récemment de deux élèves du Ceg Guema. A ciki 2020, un collège privé de Cotonou avait défrayé la chronique avec une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Ces deux cas illustrent la situation générale dans le système éducatif du pays. Cela sans oublier les abus dont sont victimes les apprenants de la part des enseignants.

Dans tous les cas, les condamnations ont toujours été unanimes. Les chefs d’établissement ont pris des mesures conservatoires urgentes en renvoyant les acteurs de ces scènes, tout comme les parents dans la plupart des cas. Allant dans le même sens, l’opinion publique a toujours réprouvé ces manquements aux normes sociales et à l’éthique généralement admise.

A ceci, plusieurs causes ont souvent été évoquées. Au nombre de celles-ci, l’irresponsabilité des parents qui n’auraient pas donné la bonne éducation à leurs enfants. Les réseaux sociaux sont aussi rendus responsables de la situation. Lallai, grâce à l’internet, la circulation d’images pornographiques et de messages érotiques est devenue banale, tant ces derniers sont facilement accessibles surtout à une jeunesse pour qui les smartphones sont le moyen de communication le plus prisé.

Kara, et si on se posait la question suivante : pourquoi les jeunes ne devraient-ils pas s’adonner à ces actes, même au vu et au su de tout le monde ? Il faut le reconnaître, les arguments manquent souvent pour expliquer les interdits et les principes sur lesquelles sont fondée la société. A la question de savoir pourquoi ? Les parents et les éducateurs sont souvent sans réponse satisfaisante. « Ça ne se fait pas, c’est interdit, c’est comme ça… » : C’est à peu près tout ce que parents et éducateurs ont à offrir comme réponse.

Tant que les réponses resteront dogmatiques, la jeunesse sera fortement tentée de défier les règles sociales et donc de tenter de faire ce qui est interdit. Ils voudront faire leurs propres expériences afin de tirer leurs propres conclusions. A gaskiya, la jeunesse d’aujourd’hui n’est pas nécessairement plus immorale que celle des décennies ou même des siècles passés. La jeunesse a toujours été contestataire des règles sociales. La différence entre les générations, ce sont les moyens de communication et les systèmes d’enseignement. Yau, non seulement la mixité est de mise depuis l’école maternelle, mais il a l’émergence de l’internet et de ses application qui rend les échanges plus instantanés que jamais.

La religion, la solution…

La problématique de l’éducation morale des jeunes est donc toujours la même. Comment amener cette frange d’âge à adhérer aux principes de la société au sein de laquelle ils vivent. Des études ont montré que les enfants ayant reçu une solide éducation religieuse sont plus à l’abri des déviances que les autres. Tabbas, la religion est dogmatique par nature, mais il reste qu’elle enseigne que tout écart de comportement est sanctionné, sinon par les hommes mais par un être invisible omniprésent et donc pour qui il n’y a pas de secret. Les livres saints regorgent aussi d’histoires vont dans ce sens et qui montrent que tous ceux qui n’ont pas obéi aux lois ont toujours subi les conséquences de leur désobéissance.

Mais de nombreuses familles ont évacué toute référence à la religion si elles n’en ont jamais eu. Kuma na karshen ya yanke shawara mai ban tausayi, il est de mode de rejeter tout ce qui est taxé de religion importée sans que ce soit remplacé par quelque chose de plus persuasif. Tant que ce sera le cas, canaliser la libido des jeunes sera une peine perdue. Il est vrai que le comportement de personnes qui se proclament être des interfaces entre les humains et l’invisible est parfois des plus répréhensibles. Mais rejeter en bloc l’éducation religieuse en famille, et au besoin dans le système éducatif, sous prétexte que des religieux sont corrompus reviendrait à jeter le bébé avec l’eau du bain. Lallai, ces derniers ne sont ni l’être suprême dont ils se réclament à tort ni les détenteurs exclusifs de la vérité et du contenu des livres saints qu’ils sont supposés enseigner.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya