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Yaki da aikin jima'i a Cotonou : Prefect Alain Orounla ya ba da gaskiya

Shugaban Ma'aikatar Littattafai, Manufar Alain Orounla ita ce kawo karshen sana'ar jima'i a yankinsa. Don haka bayan zuriyar da aka yi rahoton yana da ɗaci.

“Wannan aiki ne na dindindin da muka sanya kanmu, jusqu’à ce que les adversaires signent la fin de cette activité », ainsi s’exprimait le Préfet du Littoral Alain Orounla au micro de Frisson radio au cours de sa seconde descente dans les maisons closes ou endroits où se déroulent l’activité. Pour le Préfet du Littoral, « c’est un problème de criminalité et de génocide, parce que les conditions dans lesquelles les gens sont livrés à la prostitution facilitent la contamination de tous les Béninois. Nous n’avons aucune appréciation sur le suivi médical ou non de ces « prostituées » que d’autres fréquentent. On ignore leur sérologie », explique Alain Orounla avant d’ajouter qu’il n’est pas logique de laisser prospérer cette activité pendant que le gouvernement travaille à donner une image respectable à la ville économique, et à tout le pays. Le Préfet rappelle que la lutte va s’intensifier et sera sans complaisance. « Je casse des œufs. Si on veut on peut en faire des omelettes. Si on veut, on peut pleurer sur le lait renversé » avertit-il.

Outre les questions de santé et de sécurité publique, l’autorité préfectorale évoque une violence faite aux femmes à travers l’activité de sexe, montée par des réseaux de proxénètes. Les jeunes filles sont nombreuses à être livrées à la prostitution au profit de proxénètes qui tirent les plus gros avantages de l’activité.

Précisons que les premières personnes interpellées suite à la descente du Préfet dans les lieux incriminés ont été par la suite relâchées après présentation au Procureur. Le Préfet a expliqué que le but premier de son action n’est pas de jeter les gens en prison, mais avoir une idée sur l’ampleur de la situation afin d’y remédier.

Bachirou ISSA

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