Richard Boni est unique dans son genre. Le politologue vient de le démontrer une fois encore dans une opinion sur la proposition de loi spéciale sur l’amnistie initiées par les députés du parti ‘’Les Démocrates’’. Selon le Politologue, le parti d’opposition a manqué de stratégie dans sa démarche. Mais Richard Boni n’a pas fait que critiquer, il a proposé.
Il ne faut croire que Richard Boni est contre une loi d’amnistie. Loin s’en faut. Juste que l’analyste politique porte quelques réserves sur la démarche adoptée par ses amis de l’opposition politique au gouvernement de la rupture. Pour obtenir gain de cause et en même temps jouer sur plusieurs tableaux à la foi, Les Démocrates devraient aller crescendo. Richard Boni propose processus à trois étapes.
1-Proposition de loi qui fixe les conditions de révision des dossiers de l’ensemble des personnes inculpées dans le cadre des événements liés à la présidentielle de 2021 ou proposition de loi suspensive de poursuites des personnes poursuivies dans le cadre de événements mentionnés et incarcérés ‘dont la majorité sont des jeunes issus du septentrion) excluant dans un premier temps, le professeur Aivo et madame Madougou. Une fois cette dimanche gagnée, et que les jeunes rentré.e.s chez eux, donnent la garanti aux populations que les politiciens ne viennent pas chercher un mandat que pour se couvrir entre eux, oubliant les populations et les jeunes qui sont victimes de leurs orientations politiques.
2-Proposition de loi-cadre initiant des pourparlers directs et permanents entre l’exécutif dont le président et les honorables députés de l’opposition sur les conditions d’incarcération de professeur Aïvo et de madame Madougou. Libre cours au président d’encadrer la loi avec des décrets selon son agenda…une fois cette plate-forme mise en place, vous pourrez inclure la section 3 qui suit.
3-Une commission parlementaire issue des discussions dans le cadre pour réviser les dossiers des exilés condamnés pour soit, confirmer leurs peines, les réduire, les annuler ou les suspendre, dans le cadre maintenant d’un forum général sur la paix, l’unité etc.
Don gamawa, il dit ne pas trop partisan des mécanismes tels que les ‘forum de discussion sur la paix et autre, unité) car ‘’chacun se pacifie selon que ses intérêts sont garantis du coup, ces mécanismes sont la plupart du temps des mécanismes de compromis, alors qu’on peut ne pas perdre du temps et des ressources en faisant la même chose lors de rencontres successives entre opposition et exécutif’’ estime-t-il tout en proposant également que les députés de l’opposition initient un cadre de concertation permanent au vue du contexte politique actuel avec l’exécutif pour échanger sur les sujets d’intérêt national.
Arnaud ACAQPO (Col)