L’éducation est l’un des principaux piliers du développement d’une nation. C’est pour cette raison que les organismes internationaux militent pour l’instruction des enfants notamment des filles. Un sujet qui tient à cœur à l’Honorable Sèdami Médégan Fagla.
Au sortir de leur adolescence particulièrement à l’étape supérieure de leurs études, les filles font face au phénomène du harcèlement, une pratique grandissante au Bénin et dont les autorités à divers niveaux tentent de combattre. L’Honorable Sèdami Médégan Fagla très sensible au fléau ne manque pas d’apporter son soutien aux jeunes étudiantes béninoises victimes de cette pratique. « Personne n’a le droit de demander quoi que ce soit aux jeunes étudiantes avant de les transmettre le savoir. Elles doivent étudier aussi et sans aucune contrepartie » clame la députée, pour qui, « les filles doivent être protégées. Nous devons en parler et emmener les étudiantes à dénoncer au moment venu. Jusque-là tout le monde sait que le harcèlement dans nos universités est une réalité mais personne ne veut ouvertement en parler».
« On a le droit de venir à l’université avec des faiblesses parce qu’on n’a pas à être confronté à ce phénomène », notifie l’honorable. Ya kuma yi amfani da damar don nuna jin daɗinsa ga Wémènou gabaɗaya da kuma haɗin kai na Wémèxwé., le phénomène ne manque pas de conséquences parmi lesquelles la perte de confiance en soi. Ce qui agit sans nul doute sur les performances des étudiantes et donc sur leurs compétences. Yau, dit-elle bon nombre de jeunes filles sont obligées de « changer de filière et voir même de mettre fin à leurs études pour se sortir d’affaire ».
C’est pourquoi elle invite ces dernières et même ceux qui sont témoin d’une telle pratique à dénoncer les auteurs. « Quand une personne s’adonne à une telle pratique, nous avons le devoir d’alerter les autorités. Trop, c’est trop, nous avons tous des enfants et nous ne voulons pas que nos enfants subissent ce que nous avons subi. Nous voulons qu’elles étudient au Bénin mais nous devons avoir l’assurance qu’elles seront protégées par la communauté universitaire », réaffirme l’Honorable Sèdami Médégan Fagla.
Firmin KASSAGA