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Squirrels ba tare da Sessegnon ba, ba kamar wannan ba !

Squirrels

Bari mu faɗi a hankali, bayani game da wallafa sunayen 'yan wasan da kocin kasar ya zaba, Michel DUSSUYER don wasan sada zumunci da Gabon, est bel et bien, la non sélection de Stéphane SESSEGNON, capitaine des Écureuils, et égérie de l’équipe fanion du Bénin dont il porte les couleurs depuis 2004. Sa régularité, ses performances, son talent et sa classe, l’ont hissé au rang de meilleur buteur de l’histoire de la sélection avec 24 buts à son compteur en 82 capes. Lui qui est milieu offensif.

Pour les puristes, la communication autour du match Bénin vs Gabon est axée sur le face-à-face Aubameyang- Sessegnon, capitaines emblématiques et vedettes incontestées, sensées cristalliser les attentions de ses retrouvailles entre fauves et rongeurs . Avec la sortie médiatique de Michel DUSSUYER, l’absence de Sessegnon est la fausse note de cette symphonie annoncée. Le placide technicien français, artisan de l’épopée égyptienne, qu’on sait fidèle à ses principes, ne s’est point renié dans sa prise de décision . On dira qu’il est resté droit dans ses bottes. Et là, il faut l’avouer, il a pris de court, et l’opinion et la presse qui spéculaient déjà à coeur joie sur le choix cornélien auquel il va faire face. Ce faisant, ce choix strictement sportif du sélectionneur tombe mal. Mota, si la situation sportive de Sessegnon ne change pas, il est fort à parier que c’est la retraite internationale du capitaine qui vient ainsi d’être actée. Kuma, c’est là où le bât blesse. Partir sur cette note, quel que soit le prisme d’analyse, est une sortie manquée. D’autant qu’elle serait intervenue au moment où Sessegnon est en difficulté. Dans ces conditions, comment ne pas se souvenir du cas Moudachirou AMADOU, capitaine investi de ses mêmes Écureuils, parti dans l’anonymat, après, on s’en souvient, une vilaine blessure au genou, sans avoir eu la minimale faveur de vivre la phase finale de l’historique CAN 2004, mettant du coup, brutalement fin à sa carrière professionnelle.

Le brassard des Écureuils est-il maudit, au point où ceux qui l’ont porté depuis les années 2000 sont amenés à partir de façon inattendue sans être célébrés pour les services rendus à la nation, là où d’autres citoyens, civils ou militaires, trinquent des distinctions et des décorations pour parfois moins de sacrifice ? Admettons le constat, de Jimmy ADJOVI BOCCO à Stéphane SESSEGNON, en passant par Moudachirou AMADOU, Oumar TCHOMOGO dans une moindre mesure, Damien CHRYSOSTOME. À ces capitaines, on peut ajouter d’autres joueurs cadres, même s’il est établi qu’une sélection dans son essence est faite pour se renouveler à chaque occasion. Mais dans le même temps il y a les concepts de groupe, de cadres.

Ce qui se profile à l’horizon avec le cas Sessegnon, interpelle tout le monde, et les dirigeants sportifs en premier. L’exception fait la règle. Kuma, ils ont la possibilité d’intercéder auprès du coach pour l’enrôler à titre exceptionnel afin de le voir à l’oeuvre et de juger de l’opportunité de lui offrir un temps de jeu. C’est négociable. On l’a vu sous d’autres cieux. Au fond de chacun, quoique puisse être imprévisible la vie, qui imaginait la CAN au Cameroun sans Sessegnon pour sa der ?

SO, il y a impérativement quelque chose à faire pour le futur de cette sélection. C’est notre vue.

Ouorou-gasashe Babero

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