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Wasannin Francophonie, Kinshasa 2023: Hoton Wrestling Lotiko

Derrière cette jeune femme au doux sourire se cache une personnalité affirmée et déterminée à réaliser son rêve d’enfant. Werstling Lotiko, cette jeune tchadienne de 23 shekaru, veut devenir une grande présentatrice télévision internationale depuis l’âge de 5 shekaru. Et elle ne s’est pas privée des moyens pour y arriver malgré des obstacles.

« Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai failli entrer au couvent, ensuite j’ai reçu plusieurs propositions de mes parents pour poursuivre mes études en droit, en médecine, en cinématographie. Je me souviens encore de la phrase de ma maman qui disait qu’on n’avait pas un médecin dans la famille. Mais heureusement mes parents ont été compréhensifs après les avoir parlés à cœur ouvert. », nous raconte-t-elle.

D’après Wrestling Lotiko, les jeunes en Afrique notamment au Tchad n’arrivent pas à s’épanouir professionnellement et elle souhaite être une référence dans le domaine du journalisme pour servir d’exemple aux autres filles de son pays. « Le taux de scolarisation des jeunes filles tchadiennes est faible surtout au niveau des études secondaires et supérieures. Kawai 2 filles sur 10 achèvent leurs études secondaires. Impacter ma génération reste pour moi une quête quotidienne et ma devise », ta fada. Wrestling Lotiko a obtenu sa licence en Sciences de l’information et de la communication option journalisme à Université la Francophonie de N’djamena en 2020, pour ensuite devenir présentatrice télé des flashs informations et du journal des provinces à la télévision Nationale.

La mission de volontariat l’a toujours intéressée. Elle était volontaire au Tchad au sein de l’ONG TECHNIDEV. Cette ONG œuvre dans la scolarisation et le maintien des filles à l’école. « Je faisais des missions de sensibilisation sur terrain comme les animations des espaces d’échanges réservés aux femmes et aux jeunes filles, la distribution des kits scolaires et des serviettes hygiéniques réutilisables, da dai sauransu. Je réalisais également des documentaires », raconte-t-elle avec nostalgie. Yau, elle appuie le CNJF dans la communication médias en tant que volontaire. Il s’agit d’une première expérience internationale pour elle. « C’est bien la première fois que je passe plus d’un mois loin de ma famille mais travailler pour les Jeux de la Francophonie représente pour moi une aventure inédite. Je vais côtoyer des médias internationaux. C’est aussi l’opportunité de rencontrer des jeunes dynamiques et engagés venant de divers horizons, de découvrir les cultures et surtout de partager des émotions fortes. »

Source : francophonie.org

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