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Haramcin jakunkuna marasa lalacewa : Gyara ya yi jinkirin wucewa

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Les députés de la huitième législature ont voté en décembre 2017 la Loi N°2017-39 portant interdiction de la production, de l’exploitation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sachets plastiques non biodégradables en république du Bénin. Bientôt quatre ans déjà l’adoption de cette Loi soit 40 mois, son application tarde à être mise en vigueur. Sakamako, aucun changement n’est observé pour l’heure dans la vie quotidienne des Béninois.

Appréciée par un grand nombre de personnes après son adoption, cette loi tarde à s’appliquer dans la communauté et inquiète plus d’un. Bientôt quatre ans déjà, les sachets plastiques non biodégradables continuent de faire partir du quotidien des Béninois. A Cotonou da Abomey-Calavi, ces produits interdits continuent d’être utilisés dans les commerces et les ménages. Impossible pour certains de s’en passer. Les utilisatrices tentent de se défendre et pointent du doigt accusateur les gouvernants qui peinent à prendre la décision finale. « Depuis qu’on nous a promis des sachets biodégradables, rien n’est encore fait. Nous savons tous que ces produits sont dangereux. Mais que les décideurs nous indiquent ce qu’il faut faire», fait savoir Géneviève B. revendeuse au marché de Vèdoko. Si dans certains centres commerciaux des mesures ont été prises pour l’application de cette loi notamment dans les pharmacies où des sacs plastiques ont été remplacés par des sacs en papier, cela continue d’être une utopie chez la grande masse. Il faudra comme l’indique Constantin un consommateur « Etablir l’équilibre ». Selon ce dernier, la tâche reste compliquer car dit-il « Au Bénin et surtout à Cotonou, l’utilisation de ces sachets est plus qu’une habitude. Il y’a des consommateurs qui exigent qu’on emballe les produits dans des sachets et même les aliments chauds. Ce qui est un véritable problème de santé que peu de personnes savent ».

Les types de sachets autorisés

Les sachets plastiques dégradables autorisés en République du Bénin sont entre autres : les sachets bio-fragmentables; les sachets hydro- biodégradables; les sachets oxodégradables; les sachets photodégradables. A saboda wannan dalili, la Loi N°2017-39 prévoit un contrôle. Cette réglementation assurée par les agents assermentés des administrations en charge de la protection de l’environnement, les officiers et agents de police judiciaire et tous autres agents habilités par les lois spéciales n’est pas encore observable sur le terrain. Une descente faite dans les quartiers de Cotonou et Abomey- Calavi laisse constater que la conversation des sachets non biodégradables constitue un désastre pour l’environnent en milieu urbain et se trouve souvent à l’origine des inondations.

Sandra Idossou, consultante en qualité de services et initiatrice de la campagne « Sachet Héloué » dans un entretien accordé à une radio de la pace n’a pas manqué de donner un aperçu sur ce que l’on peut qualifier des sachets biodégradables. « Le vrai biodégradable est celui fabriqué avec de l’amidon, du maïs, de la pomme de terre, du manioc, extrêmement compliqué à produire. Ici au Bénin, nous n’avons pas d’usines qui produisent le vrai biodégradable. Les autres sachets qui sont aussi appelés biodégradables mais qui ne le sont pas en réalité, sont oxo-dégradables (fabriqués à partir des molécules) et sont tout aussi toxiques », a-t-elle expliqué. Ce qui importe que le ministère de l’environnement doit vite changer la donne pour le bien être de la population.

Firmin KASSAGA

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