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Sanya kananan gidajen mai a manyan garuruwa: Me yasa wannan jinkirin ?

L’essence de la contrebande sévit toujours. Ce qui remet sur tapis la question de l’essence du Kpayo en République du Bénin et surtout, la mise en service réelle des mini-stations d’essence.

Que se passe-t-il réellement avec les mini-stations d’essence ? Combien de ces mini stations fonctionnent à date ? Difficile de répondre à ces questions pour l’instant. Remontons le temps et plus précisément au vendredi 13 Oktoba 2023. Le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement a formellement annoncé l’instauration des mini-stations d’essence comme une alternative crédible au le Kpayo. Wilfried Léandre Houngbédji s’est montré rassurant sur le dossier. A gare shi, tout est fait et le chemin est balisé pour mettre de l’ordre dans le secteur de l’essence de la contrebande où le transport et la vente à la sauvette de ce liquide inflammable se posent avec acuité. Le ministre de l’économie et des finances Romuald Wadagni est aussi intervenu suite au drame de Sèmè-Podji, qui de sombre mémoire a occasionné plus d’une trentaine de personnes calcinées et plusieurs blessés. Le gouvernement dans la foulée a donc fait cette annonce avec des images montrant l’acquisition de mini-stations pour conjurer le mauvais sort. Certains responsables d’associations de vendeurs du Kpayo avaient également applaudi en son temps pour montrer leur disponibilité à accompagner le gouvernement. 10.000 mini-stations sont annoncées, par le porte-parole du gouvernement, pour être installées et desservir le pays. Quasiment plusieurs mois après l’annonce en grande pompe du démarrage des mini-stations, les choses traînent. Le constat montre que très peu de réservoirs installés çà et là à Cotonou et environs sont déjà fonctionnels.

Les conditions d’attribution des mini-stations

Aux dire du Porte-parole du gouvernement, l’entrepreneur actif dans le secteur de l’essence de contrebande désirant acquérir une mini-station ne déboursera rien initialement. Duk da haka, il sera soumis à des taxes après avoir reçu la mini-station. « Nous mettons les mini-stations à leur disposition, et le montant des taxes à payer sera défini. Don haka, dès le début de leur activité, ils sauront qu’ils doivent s’acquitter de telle somme de taxes quotidiennement, » a déclaré le porte-parole du gouvernement. Avant d’ajouter que « Toute personne souhaitant se lancer dans la commercialisation de l’essence devra solliciter les faîtières ou se tourner vers la société chargée de la distribution des produits pétroliers. Cette personne devra s’approcher de ladite société et indiquer son désir de s’impliquer dans le secteur des hydrocarbures, non pas en tant que simple vendeur informel. Elle devra faire une demande d’inscription pour bénéficier de cette opportunité. Les faîtières servent de canal de communication entre les acteurs du secteur et l’État, c’est donc à travers elles que le message sera transmis » avait expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.

Arnaud ACAQPO

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