L’inquiétude va grandissante à Gbétagbo, localité située dans l’arrondissement d’Akassato, commune d’Abomey-Calavi. Aux nombreux cas de vol signalés ces derniers temps, s’ajoute la prise d’une moto et ceci, en pleine journée du mardi 26 Nuwamba.
Selon les recoupements, le propriétaire de la moto l’avait laissé sur son portail pour récupérer quelque-chose qu’il avait oublié. A côté, il y avait des gens qui achetaient à manger dans une gargote, ce qui pouvait même dissuader les individus malintentionnés. Mais ils ont utilisé leur vilaine ingéniosité pour emporter l’engin alors qu’il était bien fermé.
Aussitôt le constat effectué par le propriétaire à son retour à la devanture de sa maison, il était déjà trop tard de retrouver les filous. Ils sont partis avec la moto. Rapidement, des fouilles ont commencé dans les coins et recoins du quartier, sans succès. L’engin est resté introuvable.
Les hors-la-loi sont décidés à défier les agents de sécurité. Jadis, c’était une dame, couturière de profession qui a été dépossédée de ses portables, une sacoche, contenant de l’argent, après avoir reçu un coup de poignard au bras gauche.
Le nouveau cas de vol s’est déroulé dans le même entourage pratiquement. Personne ne sait par quel bout prendre pour assurer sa sécurité et celle de ses biens à Gbétagbo. La délinquance a franchi un autre palier. Les voleurs se liguent contre les populations pour leur rendre la vie difficile et très dure. ” Nous sommes en insécurité. La Police a-t-elle démissionné ? Je réponds oui! Il faut corser les patrouilles même en journée. La Police doit être constamment sur le terrain, effectuée même des descentes inopinées dans les maisons et dans les ghettos. Mota, nous sommes désormais pris en otage par des voyous”, dénonce une riveraine.
D’autres cas similaires sont aussi signalés ces derniers jours dans les zones avoisinantes. Il se passe toujours quelque-chose qui inquiète. Les autorités policières et surtout le ministre de la sécurité publique, doivent prendre des mesures appropriées pour que la paix et la quiétude règnent à Gbétagbo…
Etienne YEMADJE