Le ministre des sports Benoît Dato a procédé le lundi 21 octobre dernier au lancement officiel des bootcamps du projet YES (Jeunes, Éducation et Santé). La cérémonie du lancement de ce projet mis en œuvre grâce au partenariat entre le gouvernement béninois, le Fonds des Nations Unis pour la Population (UNFPA) et le Grand-Duché de Luxembourg a eu lieu à Ouidah. C’était en présence d’une soixantaine de jeunes, des représentants des partenaires et des autorités politico-administratives.
« Comme vous vous en doutez, nous sommes préoccupés par la mise en place de façon pérenne d’un modèle l’autonomisation et de résilience des jeunes femmes et hommes dans notre pays ». Ainsi s’exprimait le ministre des sports Benoît Dato pour situer les uns et les autres sur la nécessité d’un tel projet pour l’épanouissement de la couche juvénile. Lallai, le projet YES a pour objectif d’œuvrer pour le renforcement de l’autonomisation des jeunes en ce qui concerne l’accès aux droits à la santé sexuelle et reproductive à travers l’entrepreneuriat et la digitalisation. Pour y parvenir, les bénéficiaires du projet sont soumis à plusieurs modules de formation qui leur permettent de s’approprier les réalités du monde entrepreneurial.
Entre autres, nous pouvons citer la création et lancement d’une entreprise, le marketing et la gestion financière. À cela s’ajoute l’entrepreneuriat social et solidaire qui a trait à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Au regard de la pertinence de ces différents thèmes programmés pour les cinq jours de formation, les représentants des partenaires présents à l’occasion ont à tour de rôle remercié le gouvernement du président Patrice Talon pour l’attention accordée à la jeunesse dans ses actions. Mota, selon eux, la couche juvénile constitue le fer de lance pour un avenir meilleur. Notons qu’avant la commune de Ouidah, la même activité coordonnée et mise en œuvre par la Direction technique de la Jeunesse, des Loisirs et de la Vie Associative du ministère des a eu lieu dans les villes de Natitingou et Parakou.
Edmond HOUESSIKINDE