La dernière session de formation pour l’obtention de la Licence C IHF 2024 a officiellement démarré, Juma'a 13 décembre à Cotonou, rassemblant quarante entraîneurs issus de six nations africaines. Cet événement stratégique met le Bénin au centre des ambitions de renforcement des compétences en handball sur le continent.
La cérémonie d’ouverture, présidée par des figures clés du sport africain, a donné le ton : discipline, rigueur et engagement seront les mots d’ordre pour les stagiaires. L’expert IHF Gilles Malfondet a rappelé l’importance de ce moment : « Nous entrons dans une division supérieure avec plus de finesse et de précision. Cette formation est une étape cruciale pour positionner le handball africain au sommet ».
Le président de la Fédération Béninoise de Handball, Karikou Sidikou, dans son speech, a insisté sur le rôle des participants comme acteurs du développement durable du sport : « Vous êtes des ambassadeurs en mission. Votre engagement aujourd’hui impactera la croissance du handball dans vos pays » a-t-il dit avant d’ajouter « Je voudrais que vous puissiez vous sentir comme des ambassadeurs, comme des gens en mission, et que vous puissiez tirer le meilleur de cette semaine que vous allez passer avec Gilles Malfondet ».
Mme Diarrassouba Kadidjatou, de la Confédération Africaine de Handball, a salué l’organisation impeccable du Bénin et a mis en avant la participation exceptionnelle des femmes : « Avec cinq stagiaires féminines, le Bénin établit un record. C’est un signal fort pour l’inclusion des femmes dans le handball. Nous allons remercier la Fédération Béninoise de Handball pour avoir relevé le challenge au niveau féminin. On espère que les autres licences à venir, on aura encore davantage d’autres femmes pour l’effectif le plus élevé »
Kasar Benin, Fer de Lance de la Formation Sportive Régionale
Le Représentant du Ministre des Sports, Christophe Nonvignon, a souligné l’impact des réformes béninoises : « Je voudrais remercier la Fédération Béninoise de Handball pour la qualité du travail managérial. Le handball a été si souvent cité comme étant l’une des disciplines où le travail est très bien structuré et qui peut donc permettre à notre pays de pouvoir compter sur ses cadres. Je voudrais dire que le Gouvernement du Bénin, avec toutes les réformes qui sont mises en place sur le plan de la formation à la base, sur le plan des infrastructures, sur les mécanismes tant privés que publics de financement du sport, compte sur les fédérations pour jouer une partition importante, notamment celle de la formation des cadres chargés d’animer l’ensemble du mouvement sportif et surtout la formation des pratiquants. Et le handball, sans risque de me tromper, a été la discipline qui s’est inscrite assez résolument dans ce sentier, et donc au bout de quelques mois seulement, nous accueillons non seulement deux formations de haut niveau, mais avec la participation de plusieurs pays, ce qui prouve que même dans la sous-région, le Bénin est considéré comme étant un pays où un travail sérieux se fait ». Prévue jusqu’au 21 Disamba, cette formation s’inscrit dans une vision ambitieuse : outiller les entraîneurs pour qu’ils deviennent les artisans d’un handball africain plus compétitif.
Damien T