Dans le but de mettre à la disposition des kinésithérapeutes de nouvelles techniques et pratiques, l’Association béninoise des kinésithérapeutes-rééducateurs (ABEKIR) organise annuellement des formations continues adressées aux kinésithérapeutes béninoises ou non. La première formation de cette année s’intitule «Travail du Contrôle Moteur de la région Sacro-Lombaire dans la Rééducation de la lombalgie non spécifique». Elle s’est déroulée à la FSS du 16 a 18 Yuni 2021 et à connue la participation de vingt-six (26) kinésithérapeutes venant de tout le territoire national.
La formation a été dirigée par la formatrice Diane ZOUNON ZOUNGNI, kinésithérapeute au CNHU-HKM. Après avoir souligné que la lombalgie est la première cause d’incapacité et d’absentéisme au travail, la formatrice Diane ZOUNON a mis à la disposition des kinésithérapeutes, de nouveaux outils de prise en charge des patients lombalgiques. Après une première journée d’échanges sur les différentes techniques existantes, les deux autres jours ont été consacrés à la démonstration de ses différentes techniques. Au terme de ses trois jours, les participants ont exprimé leurs satisfactions. Pour Raoul DAGOLI, vice-président de l’ABEKIR, il y a de nouvelles techniques qui continuent de sortir et beaucoup de travaux qui sont faits. «Il est temps qu’après une certaine période, de revenir sur ces nouvelles notions afin de savoir qu’on peut améliorer ce que nous faisions auparavant dans le souci de maximiser les résultats avec les patients», a laissé entendre le président DAGOLI. Le secrétaire à l’information et à l’organisation, Crédo GANKPA a renchéri en affirmant «nous avons appris de nouvelles techniques, méthodes et théories pour aborder le problème de dos, particulièrement les lombalgies non spécifiques, comment aborder et gérer les patients, comment comprendre chaque patient, comment changer son quotidien, etc». A nata bangaren, Isnelle DURAND, kinésithérapeute en Service à l’hôpital de zone de Malte de Djougou a également exprimé sa satisfaction au terme de la formation. «A travers cette formation, j’ai retenu qu’il faut vraiment adapter la prise en charge aux patients en tenant compte de ses spécificités», muka yanke shawarar shiga tare.
Patrice ADJAHO