Site icon Gaskiyani Info

Bikin Carnival Kaleta De Cotonou: Kuna iya "Saurara" a cikin menu

Shi ne apotheosis, Lahadi 04 Disamba 2022, a unguwar villa guda hudu. A karshen bikin Carnival Kaleta a Cotonou, aka fara 30 watan Nuwamban bara, jama'a sun yi rawar jiki ga rawar rawar rawar da suka taka na "'yan wasan kwaikwayo masu lullube".

Disamba yana ba da gudummawa ga wasan kwaikwayon raye-raye na kalétas. Zuwa ga salon Gbon, abin wuya, kewaye, trois heures d’horloge, une cinquantaine de spectateurs de tout poil (maza, femmes et enfants) a été emballée par le spectacle divertissant des danseurs voilés.

Derrière leurs masques et perchés, pour certains, sur des échassiers, les kalétas ont ravi, par leur prestation, le public à chaque morceau de ce rythme musical originaire de Ouidah. Difficile de dissimuler ses sentiments au terme de ce spectacle dominical saisissant et emballant. Les yeux, à peine perceptibles, pour les uns, ces danseurs occasionnels ont produit chez les spectateurs certaines sensations. Tel est le cas de Jocelyn Kotso Nathaniel. Le visage rayonnant de joie, le journaliste n’a pu contenir ses sentiments. « Ce qui m’impressionne, c’est surtout la prestation des jeunes, des petits kalétas», se réjouit l’homme des médias. De façon explicite, il relève que les mouvements exécutés par les kalétas sur la piste de danse sont hors du commun. «Si vous voyez la manière dont ils s’exhibent, ils esquissent les pas de danse, je dis que c’est vraiment extraordinaire», renchérit sommairement le professionnel de la plume.

Sur les traces des Egunguns…

Avec le rythme musical Gbon propre aux Egunguns, les kalétas, dans leurs mouvements impétueux, se lançaient dans des courses presque folles à la poursuite de quelques spectateurs au regard observateur et interrogateur. Un faisceau de ressemblances auquel nul ne saurait être indifférent. La partie étant plaisante et agréable, le regard est déjà tourné vers la cinquième édition. Marius Gnidé sollicite le soutien financier des pouvoirs publics. De quoi assurer la préservation du patrimoine culturel immatériel du Bénin comme le souhaite le promoteur de l’événement. Un projet d’intérêt général pour lequel l’espace culturel Le Centre s’est vachement investi pour en assurer la réussite.

Patrice ADJAHO

Exit mobile version