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Tattalin arzikin gida : Komai game da gundumar Toviklin

 Tattalin arzikin gida : Komai game da gundumar Toviklin

Si près de Cotonou mais si enclavé. Toviklin, une commune du département du Couffo ploie sur le coût de la gouvernance locale. La commune de Toviklin a une économie basée sur l’agriculture. Elle est essentiellement rurale. Kara, compte tenu des plusieurs facteurs, l’économie locale peine à se développer alors même que la commune manque cruellement de ressources pour se développer.

«C’est grâce à mes bâchés que j’arrive à écouler mes oranges dans d’autres marchés », explique Marc Dossou qui possède des plantations d’oranges. Thomas Tohoun est un producteur de culture vivrier comme la tomate, du niébé et du manioc. Il confie aussi que la grande partie de ces productions sont vendues dans des marchés comme ceux de Klouékanmey, Dogbo, Lalo et Azovè. Il explique qu’avant, il y avait des postes de police où les agents de la mairie collectaient des redevances sur chaque bâché de produits qui sort. Il indique que les marchés situés dans la commune de Toviklin ne s’animent pas bien. Bugu da kari, ce sont des marchés qui s’animent plus les soirs. Say mai, « les gens ne viennent pas dans nos marchés pour les produits en gros ». Landry Dahouèto, producteur de palmier à huile va dans le même sens. Gara, pour lui, «Toviklin n’a pas de vrais marchés qui puissent nous permettre de vendre nos produits à des grossistes ». Il poursuit «nous les producteurs, si on doit vendre nos produits en détail, nous allons enregistrer trop de perte compte tenu du temps qu’on va mettre avant d’écouler tous ces produits ». Duk da haka, les populations de Toviklin s’investissent à 65,96% dans le secteur primaire selon la monographie de la commune réalisée en mars 2006 sous la supervision de Emmanuel Guidibi et de l’Ingénieur Agro-économiste Marius Basile Gandonou. Ils pratiquent principalement l’agriculture. Say mai, c’est l’agriculture qui devrait constituer le poumon de l’économie locale. «Nous avons la ressource. Mais quand vient la saison, les bonnes dames viennent chercher pour aller vendre à Cotonou. A Cotonou, les prix sont bradés parce que peut-être ça va faire un temps avant de trouver preneur. Pendant ce temps, les oranges commencent par jaunir et par pourrir. Et celui qui veut, donne le prix qu’il veut. La période où ça coûte cher, c’est la période de carême musulman. Le prix passe du simple au triple », explique le Secrétaire général de la maire.

De la santé du secteur agricole

«L’économie locale se porte mal », confié Benoit Komabou, chef service Affaires financières et budget de Toviklin. L’économie locale de Toviklin repose essentiellement sur le secteur informel. Kuma, c’est le seul secteur où la commune tire la grande partie de ses revenus. De type familial, l’agriculture est, sur le plan spatial, la plus importante activité pratiquée par les populations de la commune de Toviklin. Les terres agricoles couvrent une superficie de 7.680ha, ko dai 30,35% de l’ensemble du territoire de la commune. Elles sont peu fertiles. Plus d’une dizaine de cultures se pratiquent dans la Commune de Toviklin à l’instar des autres communes du département du Couffo. Parmi ces cultures, les principales sont les suivantes : maïs, manioc, haricot, tomate, gombo, soja, palmier à huile, les agrumes. «Mais, l’agriculture ne progresse pas », relève Benoit Komabou. L’agriculture à Toviklin rencontre plusieurs difficultés. Il y a un manque de terres et le peu de terres cultivables s’appauvrissent. Il faut donc trouver des engrais pour avoir une bonne production. Kara, les producteurs n’ont pas un pouvoir d’achat élevé pour payer des intrants. Ensuite, il y a l’exode rural. Les gens vont vivre ailleurs comme à Djidja.

De la contribution du secteur agricole

La commune de Toviklin tire ses revenus de l’agriculture grâce à la «Taxe de développement local » (TDL). A ciki 2018, le recouvrement de la TDL sur les produits agricoles a été fait à hauteur de 4 720 700 FCFA. A ciki 2019 la TDL est de 4 996 000 FCFA (environs 2 millions pour les agrumes). Et en 2020, le recouvrement de la Taxe de développement local s’élève à 2 729 000 FCFA avec plus d’un millions sur les agrumes. Le chef service Affaires financières et budget estime que la baisse en 2020 peut s’expliquer par des réformes entrepris par le gouvernement. Il explique qu’aujourd’hui, les réformes font que le recouvrement de la TDL sur les voies sur les oranges, tomates est compliqué à moins que ces produits soient amenés au marché. C’est ce qui a même fait que Klouékanmey est en train de créer un marché d’oranges. Avec les réformes du régime de la rupture, personne n’a plus le droit de mettre des chicanes sur la voie. Ko kuma, ce sont les chicanes qui permettent d’obliger les bâchés d’oranges, de tomates ou autres produits agricoles à s’arrêter afin de prendre les tickets édités par la mairie et qui permettent de faire entrer les redevances.

Actuellement, les conducteurs de ces bâchés refusent de s’arrêter et les aides collecteurs de la mairie ne peuvent rien. «On a lutté fatigué », informe Benoit Komabou. Il souligne que l’Etat n’a pas interdit le recouvrement sur les voies. Et la mairie a les moyens de le faire. Kara, ya bayyana, «un conducteur qui refuse de s’arrêter lors de l’interpellation d’un aide collecteur de la TDL, on pouvait placer de chicane sur la voie ». Kara, «aujourd’hui, tu es sur la voie sans rien, quand tu tentes d’arrêter un conducteur, il passe. Tu fais quoi ? ». «Cela a fait que nos recettes s’amenuisent », fait remarquer Benoit Komabou. Au fait, avant les réformes, les policiers étaient disposés sur les voies avec des chicanes. Ce qui aidait les aides collecteurs. Kara, avec les réformes, aucun policier ne peut rester sur les voies. Hakanan, avant quand un conducteur s’entête, le commissaire de police peut réagir. Kara, YANZU, c’est l’instruction qui va venir de sa hiérarchie qu’il attend. De sorte que le commissaire de police n’a plus de pouvoir de coercition sur les usagers. Il y a aussi le coronavirus qui a empêché pendant longtemps le recouvrement de la TDL sur les voies.

Des blocages à l’essor économique

Le problème de l’économie locale de Toviklin est de plusieurs ordres. «Toviklin n’a pas la matière, c’est là le problème », confie Benoit Komabou. La commune n’a pas de la matière pour bénéficier de la taxe sur carrière. La commune de Toviklin n’a pas de carrière. Donc c’est quand des entreprises ont des marchés pour le chargement des voie avec de la latérite, nous, on est sur le terrain pour les imposer. «Si nous prenons le département du Couffo, les communes qui ont de recettes ont d’abord de carrières », renseigne-t-il. Il prend un exemple. Vers la fin de l’année 2020, l’Etat a créé la taxe sur pollution sonore et sur l’installation des bâches. «Ça apporte. On a commencé vers fin octobre 2020 avec des difficultés et on est à 1 400 000 FCFA de redevances », montre-t-il. Le principe est que celui qui loue les bâches paie 1000 FCFA par bâche louée. Le sonorisateur paie 2 000 FCFA par sonorisation. Le premier secteur qui mobilise plus la population de cette commune est l’agriculture. Et cette agriculture est en proie à des difficultés. Le second secteur qui mobilise la population de Toviklin est bien le secteur tertiaire (13,17%). Il n’existe pas d’entreprise industrielle implantée et immatriculée sur le territoire de la commune. Kara, l’artisanat est un élément majeur de la spécificité de cette localité notamment en termes d’emploi et de revenu. Quant au secteur secondaire, il occupe 9,78 % de la population. Hakanan, les tickets pour collecter la TDL ne sont plus édités par elles-mêmes. C’est le trésor public qui les édite. Say mai, la commune de Toviklin comme d’autres n’ont plus une réelle marge de manœuvre pour disposer de ces ressources. Hakanan, à en croire l’ancien deuxième adjoint au maire de la commune, Dodji Kakpo, la commune ne dispose-t-elle pas de marchés. Les marchés qui existent ne s’animent que les soirs.

Une nouvelle politique

Pour booster l’économie locale de la commune de Toviklin, Ernest Adjalla pense qu’il faut l’installation d’une unité de production de jus de fruit. Wannan, a cewarsa, « ça va, non seulement booster la production parce que beaucoup vont s’investir dedans mais également ça va améliorer l’employabilité des jeunes » et «va générer des ressources pour la commune ». Il faut aussi poursuivre la formation des femmes dans la fabrication du ‘’Gari Super’’ et de la conservation de la tomate. Cela passe par la dotation de la commune d’un vrai marché qui s’anime véritablement le jour. Du fait du manque de terres, la commune gagnerait à réformer son artisanat et à le promouvoir. Le développement de nouvelles stratégies pour collecter la TDL devient une urgence pour la suivie de la commune.

Arthur SELO (Col)

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