Kamar yadda aka sanar a cikin sanarwar manema labarai tare da rattaba hannun ministocin muhalli da rabe -rabe, aikin korar mazauna gundumar Fiyégnon 1 à Fidjrossè démarre mercredi 01er septembre prochain. Après la mise en garde, place au démolissage. Mais déjà les populations vivantes sur les lieux s’activent à quitter l’espace avant l’arrivée des engins démolisseurs.
Sans aucun doute les personnes occupant la zone dénommée Fiyégnon 1 au quartier Fidjrossè dans le 12e arrondissement de Cotonou seront déguerpies le mercredi 1er septembre 2021. Ces derniers ont été informés il y’a pratiquement un mois. Les plus prudents s’activent depuis lors à trouver un nouveau domaine. C’est le cas de Bonaventure qui depuis les premiers jours tente vaille que vaille de trouver un abri pour sa famille. A 48h du délai, ce dernier fait savoir qu’ils sont à l’abri et que les derniers effets pourraient être déménagés. Le passage des éléments de la police Républicaine le mercredi 25 août dernier a ôté le doute chez certains occupants. « Les forces de l’ordre sont venues prospecter le terrain il y’a quelques jours et c’est un grand signe. Nous habitants de Fiyégnon 1 serons démolis. C’est triste mais nous n’avons pas le choix », fait savoir Yao un des sages du quartier. Il laisse entendree que c’est toute une communauté qui sera renvoyée dans la rue. « Si certaines maisons sont complètement vidées de leurs mobiliers ou presque, dans d’autres, rien n’a encore bougé ».
« Nous ne savons pas où mettre nos effets, c’est la raison qui justifie notre présence sur les lieux jusqu’à présent », lance Odile la cinquantaine. Cette ménagère et veuve se dit très soucieuse de son devenir et de celui de ces enfants et petits-enfants. En langue Xwla elle explique qu’elle ne dispose d’aucun moyen pour s’approprier un logement. « Depuis que nous avons eu l’information, nous avons tenté (mes enfants et moi) de trouver un endroit où déposer tout au moins nos bagages mais, nous n’avons pas eu satisfaction. Nous avons pensé rentrer au village mais nos activités sont toutes à Cotonou. Nous avons foi qu’avant le jour-J, nous allons trouver une petite paillote », espère-t-elle.
Firmin KASSAGA