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Shin har yanzu muna kan hanyar zuwa zabe ba tare da shakku ba : Shin har yanzu muna kan hanyar zuwa zabe ba tare da shakku ba

Depuis quelques années les usagers du tronçon Godomey-Calavi notamment les motocyclistes vivent le martyre dans leur déplacement. Principale raison, la dégradation de la voie cyclable au niveau de l’échangeur de Godomey. Une situation qui pousse certains à s’interroger sur le rôle des autorités en charge des infrastructures.

Si la première phase de l’asphaltage est une réalité dans certains coins de la ville de Cotonou avec le réaménagement des voies de plusieurs quartiers de la capitale économique, l’une des voies les plus empruntées et reliant cette ville à sa voisine Abomey-Calavi demeure dans un état de dégradation avancée causant ainsi de grandes difficultés aux usagers de la route. Lallai, il suffit d’emprunter la piste réservée aux cyclistes et menant vers la commune voisine d’Abomey-Calavi pour constater l’état cabossé de cette voie très empruntée. Un véritable parcours de combattant pour les usagers en partance pour Abomey Calavi. La route est parsemée de nombreuses anomalies qui empêchent la circulation aisée des usagers. Les pavés ayant été posés sur cette route ont formé des dos-d’ânes pas ordinaires depuis un certain temps. « Nous souffrons au jour le jour en empruntant cette route. C’est dommage que les autorités ne font rien depuis des années», s’indigne Bruno T.

Benoît est aussi d’avis et s’insurge de l’état de cette bretelle. « Nous ne savons réellement pas comment cette voie est devenue ainsi avec une dizaine des dos-d’âne formant des vagues qui non seulement ralentissent la circulation mais créent des dommages aux engins surtout la piste cyclable qui se trouve au niveau de l’échangeur, un véritable piège à crabes », a-t-il affirmé tout en ajoutant qu’« à l’état normal des choses, les motocyclistes qui se rendent au centre-ville de Godomey et à Calavi ne doivent pas passer par le passage supérieur de l’échangeur. Mais vu l’état impraticable de cette voie, les usagers sont contraints, s’exposant ainsi aux disques d’accident ».

Comme l’ont fait savoir la quasi-totalité des usagers de ce trafic, le danger se vit au quotidien en empruntant cette bretelle. A côté de cette anomalie sur le trafic local de l’échangeur de Godomey, l’on remarque aussi des pavés arrachés, enfoncés dans le sol créant des trous béants qui constituent de graves dangers pour les usagers. Ce qui expose davantage les usagers jour et nuit aux risques d’accident mais aussi et surtout la restriction de la durée de vie des motos.

Face à cette situation de haute insécurité routière, la réaction des autorités est attendue le plutôt possible afin de sortir les usagers de leurs mésaventures quotidiennes.

C’est bien évidemment ce que souhaitent ces personnes qui font usage de ce trafic. « Cette situation a trop duré, depuis la fin du premier régime et nous voilà bientôt dans le deuxième quinquennat. C’est dommage, rien n’a été fait par les autorités. La mairie d’Abomey-Calavi, le ministère en charge des infrastructures et des transports, et même la direction des infrastructures sont insensibles à nos larmes. Il urge qu’ils interviennent et réaménagent cette route qui sert à bon nombre de Béninois », a déclaré Léontine. Pour Jacques, il est inconcevable que le gouvernement mette autant d’énergie dans la construction des voies, « mais que celle-là soit laissée dans cet état piteux depuis des années ». Duk da haka, espère-t-il que « les autorités viendront faire le constat et penser à la réhabilitation de cette route pour le bien de tous ». La patience des citoyens ayant atteint le pic, la réaction des autorités en charge des infrastructures et des transports se fait attendre.

Rubutawa

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