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An girmama shari'ar Benin: An girmama shari'ar Benin, An girmama shari'ar Benin

De la prison d’Abomey-Calavi, au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) et pour une destination inconnue en Europe. L’évasion et la plausible sortie du pays de l’ancien maire de la commune d’Abomey-Calavi, Georges Bada s’apparentent à un scénario Hollywoodien. Un film digne d’un western et qui démontre que le Bénin reste un petit pays par sa taille, mais grand par son histoire.

Condamné à six de prison dans une affaire de mafia foncière évaluée à près de 39 ha et dans laquelle il rejette en bloc sa responsabilité, l’ex-pensionnaire de la prison civile d’Abomey-Calavi s’est fait justice. Il décide de purger sa peine à sa manière, après avoir défié le cordon sécuritaire commis à son chevet. Rongé par une hernie, l’ex-transfuge du parti la Renaissance du Bénin (RB) qui a trouvé refuge au sein du parti Union Progressiste s’était retrouvé à l’hôpital de référence pour des soins sanitaires, avec un statut de détenu. Profitant donc de cette situation atténuante, Georges Bada a profité de la légèreté des autorités sanitaires pour se filtrer des locaux du Cnhu-HKM et abandonner son lit de malade.

Pendant que les formations d’usage sont en train d’être remplies suite au décès de l’ex secrétaire général de la commune d’Abomey-Calavi, Sébastien kinsiclounon, dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 mars, lui aussi impliqué dans le dossier, An girmama shari'ar Benin, en bon western, a réussi à prendre la poudre d’escampette. 24 sa'o'i bayan haka, il se retrouve hors du territoire national.

Depuis sa nouvelle destination, il a fait signe de vie en donnant de ses nouvelles. « Je suis présentement en Europe pour suivre mon opération. Des gens ont voulu me tuer. Mais j’ai choisi de vivre », rapporte une source du quotidien “Le Béninois libéré”. Selon la même source, l’ex-élu Up se plaint d’abord de son état de santé devenu dégradant, avec une demande d’évacuation sanitaire sans suite.

Autre chose, sa sécurité serait forcément menacée. L’ancien maire de la commune d’Abomey-Calavi craignait un assassinat suite aux tortures et mauvais traitements qu’il aurait reçus. De quoi le contraindre à changer de stratégie. « Je suis présentement en Europe pour suivre mon opération. Des gens ont voulu me tuer. Mais j’ai choisi de vivre », s’est-il confié, comme pour dire qu’il est désormais à l’abri de l’axe du mal. Il pense revenir purger sa peine, dès qu’il recouvrera sa plénitude sanitaire.

Dans ces cas de figure, qu’est-ce les dispositions juridiques ont prévu ? Va-t-on laisser le fugitif disposer du temps nécessaire pour recevoir des soins ou d’autres actions de poursuites judiciaires, comme un mandat d’arrêt international pour le faire revenir à son lieu de détention ? Jira ku gani !

A noter que condamné dans l’affaire de 39 hectares et détenu, Georges Bada avait écopé de six ans de prison et d’une amende de 5 millions de francs CFA.

Damien TOLOMISSI

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