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Covid-19 a Cotonou, Rashin nauyi ga masu amfani da dillalai

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Depuis la levée du cordon sanitaire et la reprise des activités de transport en commun, usagers et transporteurs font face aux difficultés imposées par la pandémie de la Covid-19. Nos reporters sont descendus ce samedi 22 Agusta 2020 sur des parcs-automobiles d’Abomey-Calavi pour constater la situation.

09h20 minutes, l’atmosphère est morose sur la gare automobile de Sèdomey dans la commune d’Abomey-Calavi où l’on peut apercevoir de loin quelques trois véhicules attendant sans nul doute ceux-là qui ont encore le courage de voyager. Puisque, depuis l’avènement de cette crise sanitaire, le prix du transport a flambé.

Hyppolite, chauffeur, attend depuis des heures ses clients à embarquer pour Parakou. Il finit par perdre patience. «Je suis ici depuis 07h, et sur cinq passagers, j’en ai que deux. Les vacances sont normalement les périodes de fortes affluences mais voyez vous-même. Même les oiseaux nous fuient», fulmine-t-il. Il ajoute que c’est à cause de cette maladie du coronavirus que le nombre de place pour les embarquements a diminué. «Nous transporteurs sommes obligés d’augmenter le prix du transport. Don haka, pour mon cas, le véhicule est un neuf places mais je suis obligé de prendre cinq passagers pour respecter les mesures de distanciations. Sakamako, Cotonou-Parakou qui était à 5.000 voire 5.500 Fcfa pour nos voitures ordinaire est passé à 10.000 Fcfa», précise-t-il. Un autre transporteur sur la même gare confirme l’augmentation du coût du transport en ajoutant qu’il faut avoir la chance pour trouver des voyageurs. A cewarsa, peu de personnes se décident désormais à voyager. « S’il faut payer pour un enfant le prix du déplacement de deux personnes, je préfère me déplacer moi-même et aller les voir. Cette pandémie nous effraye, nous ronge les poches et nous tue», explique Victorine O., une mère en partance pour Parakou qui a renoncé à faire voyager ses enfants pour les vacances.

Outre les véhicules ordinaires, ceux climatisés subissent les mêmes impacts causés par la pandémie de la Covid-19. Daga 7.000 FCFA, le tarif Cotonou-Parakou est passé à 11.000 voire 12.000 Fcfa selon le confort. Parakou n’est pas la seule destination qui connait cette augmentation tarifaire. Le trajet Sèdomey – Bantè coûte en moyenne 7.000 Fcfa contre 5.000Fcfa par le passé. Du même lieu pour la cité historique d’Abomey, on devrait payer 4.000 Fcfa au lieu de 2.500 Fcfa il y a quelques mois.

Sur la gare de Godomey, le constat est le même pour les personnes voulant se rendre dans le Mono, le Couffo ou à Lomé au Togo. Antonin, taximan dans l’attente des passagers informe que tous les tarifs ont augmenté. Celui qui veut se rendre à Comè doit payer 2.000 Fcfa au lieu de 1.200 FCFA. Pour se rendre à Lokossa, le prix oscille entre 3.500 kuma 4.000 fcfa actuellement. Quant à ceux qui voudront se rendre à Lomé au Togo, il faut prévoir 15.000 Fcfa si l’on veut faire un voyage direct. Il faut aussi noter que le transport urbain n’est pas du reste. Les quelques personnes interrogées évaluent pratiquement au double l’augmentation des courses. Misali, de Cococodji au marché Dantokpa, le prix est passé de 250 Fcfa à 400 FCFA. Chose identique pour les autres contrées.

Firmin Kassaga

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