L’internet est aujourd’hui non seulement un moyen de communication mais aussi un moyen d’échanges commerciaux entre un ou plusieurs individus. Le commerce en ligne est donc la nouvelle manière de faire écouler ses produits à travers le monde.
Encore appelé E-commerce, le commerce en ligne est désormais le moyen le plus prisé par les internautes pour faire des achats. Vêtements, appareils électroménagers et bien d’autres produits se font vendre par le biais de l’internet. A ciki 2020 misali, les ventes ont atteint selon une statistique 112 milliards d’euros soit une hausse de 8,5% kuma wannan, grâce à la digitalisation du commerce de détail.
Yana bayyana a lokacin balaga har zuwa menopause, même si la croissance du commerce en ligne n’a pas encore atteint une telle valeur, elle se fait remarquer dans le quotidien des Béninois les plus actifs sur les réseaux-sociaux. Des boutiques, des restaurants et bien d’autres structures commerciales proposent des produits sur les différents réseaux-sociaux attirant ainsi donc l’attention des potentiels clients. Selon Eugène Boco, formateur en E-commerce « Le E-commerce est un métier comme tout autre et qui nécessite une certaine connaissance sur la logistique, le webmarketing, la relation client-fournisseur, la gestion des réseaux sociaux, le webdesign et bien d’autres choses ». Ce dernier fait constater que parmi les vendeurs en ligne, beaucoup ne sont pas formés. Duk da haka, cela ne constitue pas un grand handicap pour la majorité de se faire une place dans le domaine. «Le commerce en ligne est aujourd’hui un moyen pour nous commerçants de vite faire écouler nos produits. Il suffit de mettre en ligne l’article et les personnes désireuses se font remarquer » fait savoir Yapo un vendeur d’appareils électroniques. C’est le même procédé chez Norelle, une revendeuse des vêtements pour femmes qui laisse entendre qu’« Aujourd’hui beaucoup de personnes ont du mal à se rendre dans les grands magasins pour faire des shopings. Du coup, quand elles voient des articles sur internet, elles ne manquent pas de prendre des informations nécessaires et de faire la commande ».
« A travers l’internet, les clients peuvent faires des commandes de nourritures selon le menu du restaurant et aussi des réservations si celui-ci dispose d’une page Facebook » indique Joël un restaurateur. Il est donc clair que la pratique du commerce en ligne est une réalité au Bénin, un moyen pour certains acheteurs de ne pas perdre de temps comme le pense ce client rencontré dans une pâtisserie à Cotonou « Je fais souvent mes achats en ligne. Il suffit de contacter le fournisseur après avoir vu l’affiche d’un produit mis en ligne par ce dernier et de remplir les formalités nécessaires comme le payement qui se fait aussi souvent de façon électronique ». Si cette pratique commerciale connaît une évolution considérable dans le pays, il est à noter quelques cas de fausse annonce ou d’arnaque.
E-commerce et les fraudeurs
Le E-commerce a le vent en poupe et les escrocs veulent en profiter. Pas question pour autant de se croire à l’abri d’une arnaque, puisque d’après le quotidien français, Capital, les fraudeurs font preuve d’une imagination débordante pour tenter de subtiliser les données personnelles des particuliers. Parmi les techniques en vogue souligne le journal figure le “spoofing”, qui consiste à envoyer un mail via une adresse présentant toutes les caractéristiques de celles de véritables personnes, organismes ou sociétés. Une combine efficace puisque le destinataire, pensant connaître l’expéditeur, va plus facilement cliquer sur le lien présent dans le message. « Il est important de savoir que toutes les personnes qui se trouvent sur les réseaux sociaux ne sont pas de bonne foi. Certains clients se font arnaquer, d’autres reçoivent des produits dont la qualité n’est pas celle espérée » explique le sieur Boco qui conseille aux acheteurs de faire attention aux publications et d’être sûr de la bonne foi du fournisseur avant de payer le service. « Pour éviter de telles arnaques, il est important d’être vigilant et d’éviter d’utiliser le même mot de passe pour tous les sites »
Firmin KASSAGA