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Rayuwa mai tsada: rangadin gwamnati, gidaje suna aikin noma a Benin ?

 Rayuwa mai tsada: rangadin gwamnati, gidaje suna aikin noma a Benin ?

Après la tournée organisée par le gouvernement pour expliquer les raisons de la cherté de la vie, les Béninois vont-ils enfin voir les prix des denrées alimentaires revenir à leur niveau normal ? Rien n’est encore sûr.

Ministres et autres hauts cadres de l’État ont été tous déployés dans les villes et villages du Bénin pour expliquer aux citoyens les raisons de l’inflation qui a atteint des niveaux jamais observés auparavant. Cette tournée entamée le jeudi 12 mai dernier était une première de l’ère Talon qui avait jusqu’alors tenu à se démarquer de son prédécesseur. La flambée des prix des produits de toutes sortes est devenue incontrôlable ces derniers mois, ce qui a amené les organisations syndicales à sortir de leur réserve et à exiger du gouvernement des actions appropriées. De son côté, depuis environ deux ans, l’exécutif essaie d’empêcher la sortie frauduleuse des produits alimentaires du pays. Mais depuis le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’inflation est montée en flèche, ce qui a obligé le gouvernement à tenter l’approche populiste de tournées d’explications.

Bien avant cette initiative, le gouvernement a pris des mesures d’atténuation. Don haka, il a décidé d’exonérer certains produits d’importation de la TVA. C’est le cas du blé et de l’huile. Hakanan, les taxes douanières ont été revues à la baisse, ce qui devrait avoir pour effet immédiat de soulager les consommateurs.

Hélas, rien n’y fit. Les prix ont continué à grimper. Alors que le Conseil des Ministres a fixé le prix du sac de blé à 20.000 francs, celui-ci se négocie aujourd’hui à 35.000 francs lorsqu’il est disponible. Du coup, cela se répercute sur le prix du pain et celui des pâtés et autres galettes si appréciés au petit déjeuner. Idem pour l’huile dont le prix a presque doublé ces deux dernières années. Seul le riz n’a pas encore connu une forte augmentation.

Il ne suffit donc pas d’une descente des ministres dans les villes et hameaux pour régler la crise actuelle. Au-delà, le contrôle des prix sur les marchés s’impose. Mota, nombre de commerçants sont prêts à profiter de toutes les situations qui s’offrent à eux pour augmenter les prix. Mais lorsqu’il s’agit de revoir ceux-ci à la baisse, ils ne manquent pas d’alibis pour refuser de s’exécuter.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya