La création des mégalopoles a largement contribué au changement climatique ces cinquante dernières années. C’est ce que révèle un nouveau rapport de la Banque mondiale. Intitulé «Thriving: Making Cities Green, Resilient, and Inclusive in a Changing Climate ». Rahoton, met en exergue comment les actions anthropiques influencent la dérégulation climatique et ses effets sur l’environnement. On y lit aussi des pistes de solutions pour résorber la question du réchauffement climatique.
Entre 1970 kuma 2021, la population urbaine mondiale a plus que triplé, passant quasiment de 1,19 a 4,46 milliards de personnes révèle le rapport de la Banque mondiale Une étude menée par des spécialistes que sont Bernice Van Bronkhorst, Mark Roberts et Megha Mukim, 18 MAI 2023. Le même rapport précise que la température à la surface de la Terre a augmenté de 1,19° Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. C’est une étude menée sur plus de 10 000 villes du monde pour mesurer à quel point elles sont vertes, résilientes et inclusives, tout en examinant les interactions entre les villes et le changement climatique. Il est clairement établi que la hausse démographique s’accompagne de hausse des températures. Daga nan 2050, kusa da 70% de la population mondiale vivra en zone urbaine.
Nos villes aujourd’hui : sont-elles vertes, résilientes et inclusives ?
Le changement climatique est en grande partie imputable aux agglomérations des pays à revenu élevé et intermédiaire de la tranche supérieure. Au niveau mondial, kewaye 70 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique, essentiellement composées de dioxyde de carbone (CO2), proviennent des villes. Duk da haka, celles des pays à revenu faible ne représentaient que 14 % environ de l’ensemble des émissions urbaines mondiales de CO2 en 2015. Le défi pour ces villes est donc de savoir comment se développer sans suivre les trajectoires d’émissions qui ont été celles des villes à revenu plus élevé. Relever ce défi sera essentiel pour atteindre le zéro émission nette d’ici 2050.
Les villes des pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure sont les plus exposées aux menaces prévisibles liées au changement climatique. Sur la période 2030-2040, leur degré de vulnérabilité à des risques importants-inondations, stress thermique, cyclones tropicaux, élévation du niveau de la mer, stress hydrique et incendies de forêt-est considérablement plus élevé que celui des villes de pays à revenu plus élevé. Bugu da kari, ces cités sont moins résistantes aux chocs et au stress liés au dérèglement du climat, de plus en plus fréquents, et subissent des conséquences économiques plus graves en cas d’événements météorologiques extrêmes.
Don haka, lorsque des phénomènes extrêmes se produisent, les habitants des campagnes cherchent souvent à se mettre à l’abri en ville, et les sécheresses prolongées dans les régions rurales accélèrent aussi l’expansion urbaine. Saboda, les nouvelles habitations sont souvent informelles, établies en périphérie des villes, dans des plaines inondables, avec un accès limité aux services.
La question des villes des pays à revenu faible
Les villes des pays à revenu faible ou intermédiaire sont aussi moins vertes du point de vue de la pollution atmosphérique. En moyenne, les concentrations de particules d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 microns (PM 2,5) sont plus faibles dans les agglomérations des pays à revenu élevé que dans celles des pays à revenu plus faible. in ba haka ba, les émissions de PM 2,5 des secteurs résidentiel et des transports d’une ville directement influencés par la planification et les politiques urbaines ont tendance à augmenter avec sa population.
Les initiatives politiques d’amélioration de la qualité de l’air peuvent aider les villes à atténuer le changement climatique et à s’y adapter. De nombreuses activités qui contribuent à la mauvaise qualité de l’atmosphère urbaine, notamment les activités industrielles et la circulation automobile, exacerbent également le dérèglement du climat. Saboda, il existe une forte corrélation positive entre les émissions de CO2 et de PM 2,5 provenant des secteurs résidentiels et des transports dans les villes du monde entier.
Le manque d’inclusivité compromet la résilience des villes dans les pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure. Cela peut s’expliquer par des taux de pauvreté plus élevés et des niveaux d’accès plus faibles aux services de base tels que la santé, ilimi, l’eau, l’électricité, la gestion des déchets solides, les services numériques et financiers et les services de secours d’urgence.
Le développement de villes compactes est associé à une réduction des émissions de CO2 et de PM 2,5 dans les secteurs résidentiels et des transports. Cela suggère que les politiques locales qui s’attaquent à l’étalement urbain peuvent être efficaces à la fois pour améliorer la qualité de l’air au niveau local et pour atténuer le changement climatique. Les cités qui se développent verticalement occupent moins de terrains, accueillent plus de personnes et sont plus prospères. Partout dans le monde, un doublement de la hauteur totale d’une ville entraîne, à long terme, une augmentation de 16 % de sa population et une réduction de 19 % de sa superficie par rapport aux autres. Ce phénomène s’accompagne d’une hausse de 4 % de l’intensité de l’éclairage nocturne, ce qui laisse supposer une prospérité accrue.
À partir de cette analyse, le rapport propose aux responsables politiques des pistes pour les aider à rendre les villes plus vertes, plus résilientes et plus inclusives, en d’autres termes à prospérer dans un climat changeant.
Recommandations
Une ville prospère est une ville verte, résiliente et inclusive face au changement climatique. Le rapport souligne que la concrétisation de cette vision suppose de répondre à trois questions essentielles : quels sont les instruments politiques à disposition ? Qui manie ces instruments ? Comment les choix politiques basés sur ces instruments peuvent-ils être hiérarchisés et échelonnés pour une mise en œuvre efficace ?
QUOI ? Les options politiques prennent la forme de cinq instruments : information, incitations, assurance, intégration et investissements. Ces instruments sont souvent complémentaires, ce qui permet de renforcer leur impact lorsqu’ils sont mis en œuvre ensemble.
QUI ? Étant donné que les tensions urbaines « traditionnelles » interagissent avec celles liées au changement climatique pour déterminer les résultats, les gouvernements locaux sont bien placés pour mener l’action climatique. Les municipalités, en collaboration avec les gouvernements nationaux, le secteur privé et la société civile, disposent d’un levier politique important.
COMMENT ? Pour assurer la prospérité de leurs villes, les décideurs politiques devront alterner et combiner des mesures politiques découlant des cinq types d’instruments. La conjugaison des interventions, leur enchaînement et la hiérarchisation des résultats escomptés varieront en fonction des caractéristiques des villes, notamment leur taille et leur degré d’exposition aux risques et de développement.
Les villes ont la capacité de faire face et de s’adapter au changement climatique. En nous attachant à rendre les villes plus vertes, plus résilientes et plus inclusives, nous pouvons transformer nos environnements urbains et garantir un avenir prospère pour tous.
Rédaction : site Banque Mondiale/ Gaskiyani Info