Très attendus, les boulistes béninois n’ont pas pu combler les attentes lors de la 8ème édition du Championnat d’Afrique des Nations de Pétanque qui s’est déroulée au pays des Hommes Intègres, Burkina-Faso du 4 a 7 Nuwamba 2021. Pourtant l’équipe du Bénin possède tous les atouts pour être au moins sur le podium.
Vice-Champion du monde à Antananarivo en 2016, le Bénin ne franchira pas le cap des huitièmes du Championnat d’Afrique des Nations de Pétanque, Burkina Faso 2021. Marcel Bio et ses équipiers ont très tôt fait de ne pas tenir la promesse des fleurs. Lallai, logés dans la poule A, les Ecureuils boulistes après avoir été dominés par l’Algérie (07-13), ils ont su relever la tête face aux deux autres adversaires de la poule en battant le Togo (13-02) et la Cote d’Ivoire (13-11). Il fallait désormais gagner le Tchad en huitièmes de finale pour composter son billet pour l’étape suivante. Malheureusement le Bénin a perdu à la différence de deux points d’écart face à la sélection tchadienne (11-13). Mais une seconde chance s’offre pour le Bénin, disputer le tour du cadrage qualificatif pour les quarts de finale.
A ce niveau, on s’attendait que les protégés du sélectionneur Thierry Babagbéto sortent le grand jeu face à leurs homologues du Maroc. Mais cela n’a pas été le cas. Multipliant les erreurs de précision dans les tirs et les pointages, le Bénin a courbé l’échine (11-13), synonyme d’élimination au grand désarroi des passionnés des sports boule.
Kuma ba duka ba ne. Marcel Bio, Champion d’Afrique en titre au niveau des épreuves de tir de précision a vite quitté le cerceau. Le Béninois n’a pu faire long feu. Il tombe à l’étape des barrages. Une véritable désillusion mais…
Tout n’est pas perdu
« L’échec n’est pas une défaillance mais une référence », dit-un adage. Les boulistes béninois ont encore une chance de se rattraper lors du mondial qui se tiendra dans quelques jours en Espagne. Occasion pour la sélection béninoise de montrer que l’étape de Ouagadougou était effectivement une référence en rééditant à force de ne pas être championne du monde au moins de rééditer l’exploit de 2016, celui de médaillée d’argent. Qui s’adonne et croit relève toujours des défis
Damien TOLOMISSI