Ban da Benin ko Saliyo, wanda aka jinkirta makomarsa, le tableau des pays qualifiés à la prochaine grande messe continentale du ballon rond affiche complet. Un coup d’oeil panoramique sur la liste des 23 élus, nous renseigne que la coupe semble pleine. Kara, à y regarder de près, on note des absences de taille. Celles de trois grandes nations, anciennes championnes d’Afrique : la République Démocratique du Congo, DRC (1968 kuma 1974), daga Afirka ta Kudu (1996) et la Zambie (2012). Sans oublier le Congo Brazzaville (1972). Kara, également des pays dont le poids de leur football parle pour eux, da Togo, une participation à la Coupe du Monde (2006), l’Angola, une participation à la Coupe du Monde (2006). On ne perd pas de vue la Libye, finaliste en 1982 et vainqueur du CHAN 2014, qui se délite avec la crise politique dans laquelle elle est enlisée.
Suit le lot des pays présents à la dernière CAN en Égypte et qui manquent à l’appel du pays des Lions indomptables. À commencer par la grande île, Madagascar, véritable attraction de la compétition au pays des Pharaons avec son football rafraîchissant et attrayant qui a séduit plus d’un, grande victime des deux dernières journées des éliminatoires. Ensuite, les newcomers, Tanzanie et Burundi, qui n’ont pas pu renouveler leur bail. A ƙarshe, l’Ouganda, finaliste en 1978 au Ghana, présente en 2019 et qui ne sera pas du rendez-vous du Cameroun.
Le trio RDC-Afrique du Sud-Zambie polarise les attentions, car nous avons affaire à trois pays de tradition de football, de talent, de régularité, de structures et d’infrastructures (AFS). SO, la question basique que l’on se pose, c’est de savoir de quel atout faut-il disposer pour s’assurer une qualification ? On a beau se lancer dans des conjectures sur des conjectures, on finit par se perdre de certitudes à l’analyse des complexes réalités du football africain et qui confèrent aux pays réguliers une certaine respectabilité. Don haka, s’inviter dans la cour des grands du continent ne se décrète pas par un coup de poker, ou par une certaine rhétorique sur le football de haut niveau . Il faut surtout travailler dur sans discontinuer sur la matière football, mais également sur ses impondérables. Le tout dans une humilité de chaque instant. Tout autre approche vous conduit à subir ce qu’il conviendrait d’appeler, la dure loi du foot africain.
Ouorou-gasashe Babero