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ANIP: Sake tura aiki yana lalata matsayin farar hula

 ANIP: Sake tura aiki yana lalata matsayin farar hula

Da 2 Disamba 2024, une note de service émise par l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) a suscité de vives réactions. Le document, portant la référence 296/PR/ANIP/DG/DAF/SRH/SA et signé numériquement par le Directeur Général Aristide Guy Adjinacou Gnahoui, désigne et déploie du personnel dans les unités déconcentrées de l’agence. Si cette initiative semble en droite ligne avec les ambitions du gouvernement pour moderniser le service d’état civil, elle soulève des inquiétudes majeures quant à son exécution sur le terrain.

Les critiques pointent particulièrement l’absence de prise en compte des spécificités socio-linguistiques des différentes localités. Une faille qui pourrait compromettre l’efficacité des réformes entreprises.

Langues locales : le chaînon manquant

Dans un pays comme le Bénin, où plus de 90 % de la population est analphabète, les langues locales jouent un rôle crucial dans l’accès aux services publics. Elles constituent le principal moyen de communication pour de nombreux citoyens, notamment dans les zones rurales. Duk da haka, la récente note de service de l’ANIP ne semble pas tenir compte de cet impératif.

Des agents affectés à des localités comme Cobly, Sinendé ou encore le 13e arrondissement de Cotonou sont parfois incapables de communiquer dans les langues maternelles des populations qu’ils doivent servir. Misali, un usager parlant exclusivement Gnindé à Cobly risque de rencontrer des difficultés majeures avec un agent ne maîtrisant que le français ou l’Adja. Cette barrière linguistique, loin d’être un simple détail, peut entraîner des erreurs dans l’établissement des actes d’état civil. Une transcription incorrecte des noms ou prénoms, souvent écritsau son”, pourrait avoir des conséquences graves pour les usagers concernés.

Les réformes du gouvernement menacées

Le service d’état civil est un pilier fondamental de l’administration d’un pays. Les réformes engagées par le président Patrice Talon visaient précisément à assainir et moderniser ce secteur. Duk da haka, ces efforts risquent d’être anéantis si le déploiement du personnel continue d’ignorer les réalités locales. Au-delà des erreurs administratives, ce décalage linguistique pourrait également engendrer un sentiment de méfiance parmi les populations. Comment faire confiance à un agent incapable de comprendre vos besoins ou de saisir correctement vos informations personnelles ? Le risque est grand de voir une partie des citoyens marginalisée dans l’accès à des documents essentiels, comme les actes de naissance ou les certificats de résidence.

Des solutions pour éviter une crise

Face à cette situation préoccupante, l’ANIP doit agir rapidement pour ajuster sa stratégie. Une formation préalable en langues locales pour les agents nouvellement déployés serait une piste à explorer. Amma a halin yanzu, un redéploiement du personnel en tenant compte de leurs compétences linguistiques pourrait garantir une meilleure adéquation entre les agents et les communautés qu’ils servent. Le Directeur Général de l’ANIP, Aristide Guy Adjinacou Gnahoui, est ainsi invité à revoir cette organisation pour préserver l’avenir du service d’état civil au Bénin. Les réformes, bien que prometteuses, ne sauraient aboutir sans une réelle prise en compte des réalités culturelles et linguistiques du pays. En fin de compte, il ne s’agit pas seulement de moderniser les services, mais de les rendre accessibles et équitables pour tous les citoyens béninois. Une approche inclusive est la clé pour transformer cette réforme ambitieuse en un véritable succès national.

Patrice ADJAHO

Labarai iri daya

2 Sharhi

  • Mieux est d’agir en urgence. Les erreurs commentées sur les documents des populations les empêchent à avoir accès certaines opportunités. Difficilement la correction passe dans nos services décentralisés.

    Merci pour votre action

  • Merci beaucoup pour le constat
    Si un site internet pourrait être créé pour nous aider à faire la correction ça nous aidera à faire moins de déplacement.

    Merci beaucoup et surtout cette formation est nécessaire pour les sages femmes qui écrivent mal le nom des nouveaux nés aussi sur la fiche de l’ANIP .

Barin amsa

Ba za a buga adireshin imel ɗinka ba. Alamar da ake buƙata filaye *