Dans les différentes villes du pays notamment à Cotonou, les espaces publics accueillent chaque jour un nombre considérable de personnes. Mais le mal est que pour la plupart, ces espaces ne disposent pas de toilettes publiques. Ce qui inconfort les visiteurs.
« Nous avons du plaisir à venir nous reposer dans ces places publiques mais le seul problème est que quand nous avons envie de faire nos besoins, nous ne savons pas véritablement où le faire », ces propos sont ceux de Yvon A. un étudiant rencontré à la place Lénine, située à Akpakpa dans le 4e arrondissement de Cotonou. Cet étudiant de la Faculté des sciences et de la santé est presqu’un habitué des lieux. Il s’y rend pour récupérer l’énergie nécessaire avant de rentrer à son domicile. Comme ce dernier, les visiteurs de ces espaces sont confrontés au même problème quand il s’agit de faire leurs besoins.
Pierre, dans un besoin pressant a dû se rendre dans un domicile privé non loin de cette même place publique pour se satisfaire. « Il y’a quelques minutes, j’ai eu envie de faire mes besoins et vu que l’espace ne dispose pas de toilettes publiques je me suis rendu dans un domicile privé à côté. C’est une situation compliquée», fait savoir ce dernier qui ajoute « Il n’y a même pas d’urinoir. D’aucuns diraient que si c’est juste pour ce besoin, l’on peut se cacher quelque part pour le faire. Ce qui n’est pas du tout bien».
Difficile donc pour les usagers de ces espaces de pouvoir se mettre à l’aise. Les moins civilisés ne manquent pas de se libérer surplace quand personne ne fait attention à leurs mouvements. Pour éviter cette situation, quelques riverains proposent à chaque maire de trouver une solution à la situation.
« Le problème ne se pose pas uniquement à Cotonou. C’est presque dans tout le pays que les rares espaces publics ne sont pas équipés de toilettes. Les maires des différentes communes doivent y penser », précise Elvire qui fait constater que « dans les grandes villes africaines les espaces publics sont entretenus et bien équipés aussi bien en place assise qu’en toilette ». «Si une place publique est bien entretenue et équipée, on peut en faire des pôles économiques comme c’est le cas dans d’autres pays », renchérit Antoine.
Le problème de non disponibilité des toilettes dans les espaces publics intéresse plus d’un donc. A gaban wannan yanayin, la réaction des autorités communales est attendue.
Rubutawa