L’une des salles de conférence du Chant d’oiseau de Cotonou a servi de cadre samedi, 2 mars 2024, à une formation continue en stérilisation hospitalière sous la houlette du formateur Ahmed Menekbi. Occasion pour la centaine de participants venus de tout le Bénin d’être aguerrie sur l’importance de la stérilisation hospitalière, la centrale de stérilisation, l’intérêt de la maintenance hospitalière et les détergents désinfectants en stérilisation hospitalière.
Organisée par l’Association béninoise de stérilisation hospitalière (ABSH), la formation des utilisateurs d’autoclaves des hôpitaux publics et cliniques privées en stérilisation hospitalière a tourné autour du thème «Infection dans les hôpitaux du Bénin : Améliorer notre unité de retraitement des dispositifs médiaux». Au menu de cette formation, «pourquoi stériliser et comment ?», «la centrale de stérilisation», «coaching : le réseautage», «l’intérêt de la maintenance hospitalière», «les détergents, désinfectants, en stérilisation hospitalière», «consommables en stérilisation et leur intérêt». Une opportunité idéale pour ces derniers d’améliorer leurs compétences et renforcer leur expertise pour la qualité des soins et services dans les formations sanitaires.
A en croire le formateur Ahmed Menekbi, la stérilisation Centrale est un département très important d’un centre hospitalier. Son objectif est d’obtenir du matériel stérile d’une façon sûre, efficiente et contrôlée. Pour Josiane Adjagba, vice-présidente de l’ABSH créée depuis 2018, la finalité de la formation est de faire connaître les bonnes pratiques de stérilisation aux utilisateurs des hôpitaux. Ce qui, selon ses dires, faciliterait la tâche dans les pratiques et de toucher du doigt ce rigoureux et minutieux soin indirect qu’est la stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables. «Notre souhait est qu’après cette formation, qu’il y ait d’autres et souvent pour que, tout ce que nous faisions sur le plan national soit conforme-standard, pour que nous puissions vraiment améliorer la qualité des soins et services pour la réduction des infections nosocomiales», a-t-elle indiqué.
Elle ajoute qu’un réseautage serait très bien pour faciliter les échanges afin de donner plus d’essor et d’impact positif pour la stérilisation au Bénin. Notons que la formation a eu l’accompagnement d’un certain nombre de sociétés notamment BEREC-BENIN et MINAH-SARL.
Patrice ADJAHO