Flambée du prix de l’essence de contrebande : Du profit à gagner pour les stations-service

Depuis quelques jours, les citoyens béninois font face à la hausse du prix de l’essence de contrebande dite ”Kpayô”. Une situation qui favorise du coup l’affluence au niveau des stations-service où le prix du litre d’essence  est plus accessible.

S’approvisionner en essence au bord des voies ou dans lieu traditionnelle de vente autre que les stations-service constitue depuis un certain temps un casse-tête chinois pour les citoyens béninois. Pour cause, le prix du litre de ce produit pétrolier de contrebande communément appelé “Kpayô” connaît une hausse vertigineuse. Dans les grandes villes du Bénin depuis la semaine dernière, le prix du litre de l’essence frelatée varie d’un vendeur ou vendeuse à un(e) autre et reste au-delà de celui appliqué au niveau des stations-services, soit 545 F/litre. Ne sachant donc plus à quel Saint se vouer face à cet état de chose, les Béninois ont préféré se ravitailler au niveau des stations-services qui, par le passé font les frais de la baisse du prix du “Kpayô”. C’est pour dire que si la cadence change, les pas de danse font autant. Au niveau ces lieux de vente du carburant d’une qualité insoupçonnée, l’affluence se fait observer. Ceci qui à coup sûr permet aux usagers des engins ou véhicules d’allier cette montée du prix de l’essence de contrebande et celle des denrées de première nécessité qui secoue actuellement le pays. « A quelque chose, malheur est bon » dira l’autre.

Pas de fumée sans feu…

L’augmentation du prix de l’essence frelatée est due aux difficultés  des vendeurs grossistes de s’en procurer depuis la source. La pénurie du liquide selon nos informations fait suite à une décision de la structure en charge de  régulation du secteur pétrolier au Nigeria.  Laquelle décision consiste à faire retirer du marché une énorme quantité d’essence dite « frelatée ». D’où les conséquences directes sur les populations malgré les mesures palliatives des autorités nigérianes pour contrer ces déconvenues.

Edmond HOUESSIKINDE