Finale Coupe CAF 2021 à Cotonou : Bonne nouvelle !

Au détour d’un copieux relais sur la toile, le public a été informé d’un scoop que personne n’a vu venir, même pas des sources souvent très renseignées, et très introduites à la Fédération Béninoise de Football, FBF . Scoop disons-nous ! Prenons-le comme tel, et disséquons cette actualité qui réjouit tout le monde et qui enthousiasme plus d’un et qui va sans doute hisser le Bénin sur le toit de l’Afrique, le temps d’une finale continentale. Avouons-le, ce n’est pas tous les jours que la FBF gratifie le pays de ces genres de nouvelles. Elle qui a longtemps été considérée par certains fanatiques comme un véritable panier à crabes et qui a tout à prouver quant à sa mue. De telles nouvelles qui sortent d’une omerta, on en redemande. Car, la pratique par là, c’est de distiller, voire polluer l’opinion publique avec ce qui va se décider en conclave officielle, des jours, et même des semaines à l’avance. Pour la petite parenthèse, ce changement de cap est louable.

La Confédération Africaine de Football, CAF de son côté a fait écho de la nouvelle, à travers un communiqué de presse qui renseigne davantage sur la réunion de son comité exécutif, du Samedi 15 Mai 2021 à Kigali au Rwanda, marquée entre autres, par la présence du président de la FIFA, Gianni INFANTINO et du président du Rwanda, Paul KAGAMÉ, dont on sait, le rôle joué par chacun de ces hauts dirigeants pour l’avènement du Sud-africain, Patrice MOTSÉPÉ à la tête de la faîtière du football africain. Donc sauf revirement spectaculaire dont le milieu institutionnel du foot a seul le secret, la tenue de la finale de la Coupe CAF 2021, est bel et bien actée par les pontes du football. Sauf que ledit communiqué est peu disert sur les contours de cette attribution. En général, abriter un événement de cette trempe, propriété exclusive de la CAF, suppose en amont que le pays hôte, en a fait la demande. Mieux qu’il est éligible au cahier de charges y afférant. Et au final, la CAF tranche en fonction de ses choix stratégiques. C’est la règle. Mais il y a également l’inverse, où face à des situations de force majeure, la CAF est obligée de démarcher les pays hôtes. À titre d’exemples récents, le cas de la CAN 2017 que la Libye devait initialement abriter depuis 2013 (renvoyée en Afrique du Sud en 2013, dans un premier temps, puis au Gabon en 2017 pour une seconde fois, toujours pour cause de conflit en Libye) et celui de la CAN 2015 transférée du Royaume Chérifien au Gabon. Que s’est-t-il passé dans les faits, dans  l’octroi de cette finale au Bénin qui a pris tout le monde de court?

Vivement les détails de cette opération qu’on espère pas de charme, sont les bienvenus à un moment où pointe à l’horizon le match à rejouer Sierra-Leone vs Bénin qui va attribuer le dernier ticket qualificatif à la CAN Cameroun 2021 de Janvier prochain. Et dont le stade qui va l’abriter demeure à cet instant un mystère. En attendant,libre à chacun de spéculer sur ce qui se révèle être la nouvelle footballistique de l’année au Bénin.

Ouorou-Asso BABERI