• Les résultats montrent qu’environ USD 2,8 milliards ont été mis à disposition entre 2016 et 2022
• FIFA Forward a financé plus de 1 600 projets entre 2016 et 2022, dont près d’un tiers concernant des infrastructures footballistiques
• Le cycle 3.0 de FIFA Forward promet encore plus de résultats, avec des investissements en hausse pouvant aller jusqu’à USD 8 millions par association membre de la FIFA entre 2023 et 2026
Grâce à son programme de développement Forward, la FIFA a mis près de USD 2,8 milliards à la disposition de ses 211 associations membres, des six confédérations et des différentes associations régionales/ territoriales. Cette initiative a permis de financer plus de 1 600 projets qui laisseront un héritage à long terme pour le football, comme l’indique un récent rapport consacré au bilan de ces sept premières années d’existence.
Créé en 2016 dans le sillage de l’élection de Gianni Infantino à la présidence de la FIFA, le programme Forward a été conçu autour d’une idée claire : permettre à chacun et chacune de jouer au football, partout dans le monde. Avec le recul, sa contribution aux activités de développement du football ne laisse guère de place au doute quant au succès de sa mission.
« Nous nous sommes engagés à mettre les revenus du football au service du développement de notre sport partout dans le monde, pour les filles et les garçons, les femmes et les hommes. Nous avons tenu parole », a rappelé le Président Infantino. « Ces investissements sont autant notre responsabilité qu’une obligation. Or, FIFA Forward nous fournit la structure idéale – transparente et efficace – pour remplir cette mission. Résultat : des investissements multipliés par sept depuis 2016, alors que les revenus de la FIFA n’ont même pas doublé sur la même période. Cela montre qu’en plus d’être gérés correctement, les fonds sont utilisés de manière ciblée et avec un haut degré de supervision afin de servir durablement le développement du football. »
Le rapport souligne en outre que 80% des investissements réalisés dans le cadre des cycles 1.0 et 2.0 de FIFA Forward entre 2016 et 2022 (plus de USD 2,24 milliards) ont été directement réalisés auprès des associations membres, que ce soit pour apporter une contribution essentielle aux activités de développement du football ou faciliter des investissements dans des projets de long terme liés au football.
Le rapport classe les investissements réalisés au cours de la période en huit catégories. L’administration et la gouvernance représentent le poste le plus important au sein des 211 associations membres avec USD 448,8 millions, suivies des infrastructures (USD 415,2 millions). Les équipes nationales (USD 357,5 millions), les compétitions (USD 186,1 millions) ainsi que l’équipement et autres (USD 181,1 millions) ont également bénéficié de fonds importants, tout comme le football féminin (USD 110,9 millions) et le renforcement des compétences (USD 86,8 millions). Les dépenses liées aux opérations et les fonds inutilisés (USD 135,6 millions) complètent ce tableau.
Ces investissements ont permis l’aménagement de 577 nouveaux terrains et la création de 208 nouvelles compétitions. Grâce à cela, 300 000 hommes et femmes partout dans le monde profitent de nouvelles opportunités de pratiquer le sport qu’ils adorent.
« À travers le programme Forward, la FIFA travaille quotidiennement avec chacune de ses associations membres au développement du football. Cette activité continue, à tous les niveaux, est la clé du succès de notre sport. Grâce aux retombées de ces projets, nous transmettrons ce succès aux générations futures », estime Mattias Grafström, le Secrétaire Général de la FIFA par intérim.
Lancé en 2023, le cycle 3.0 de FIFA Forward promet de renforcer encore ces tendances puisque chaque association membre pourra prétendre à toucher jusqu’à USD 8 millions sur le cycle quadriennal, en plus des sommes mises à la disposition des confédérations et des associations régionales/territoriales. Comme lors des versions précédentes du programme, la FIFA diffuse également des savoir-faire spécialisés et locaux, et veille, grâce à ses mesures de contrôle renforcées, à ce que les sommes investies soient utilisées au mieux.