Fête du vodoun à Finyinkanme et Azowlissè : Une célébration au service de la lutte contre la pauvreté

Le 10 janvier 2024, les communautés de Finyinkanmè, dans l’arrondissement de Zounguè (Dangbo), et d’Azowlissè (Adjohoun) ont célébré avec éclat la fête des religions traditionnelles et endogènes dans le cadre du programme One Bénin Fiesta pour zéro pauvreté. Cette initiative, portée par le promoteur Romaric Boco, vise à valoriser la culture béninoise tout en œuvrant pour le développement local.

A Finyinkanmè, la fête a été marquée par la réhabilitation de plusieurs temples vodoun et zangbéto, un geste salué par les populations locales et les dignitaires présents. Les temples rénovés ont été officiellement réceptionnés avant de servir de cadre aux festivités. L’événement a rassemblé les chefs des villages de l’arrondissement de Zounguè, témoins de cette action de sauvegarde du patrimoine culturel. A Azowlissè, dans la commune d’Adjohoun, la célébration a également été empreinte de ferveur. Le temple de zangbéto, récemment réfectionné, a accueilli une cérémonie en présence du chef suprême des Zangbéto et de nombreux dignitaires locaux. Ces initiatives témoignent de l’engagement du programme One Bénin Fiesta pour zéro pauvreté à soutenir les communautés dans la préservation de leurs traditions.

Cette double célébration s’inscrit dans le volet “Valorisation de notre culture” dudit programme, qui conjugue patrimoine, spiritualité et développement durable. En mettant en lumière les religions traditionnelles, Romaric Boco a rappelé l’importance de renforcer l’identité culturelle tout en œuvrant pour l’épanouissement économique des communautés. En communiant avec les adeptes, en rassemblant les autorités locales et en investissant dans la réhabilitation des lieux de culte, cette fête a transcendé le cadre traditionnel pour devenir un symbole d’unité et de progrès. A travers ces actions, One Bénin Fiesta pour zéro pauvreté confirme sa vocation de promouvoir un Bénin fier de son patrimoine tout en luttant contre la précarité.

Patrice ADJAHO