Apporter un nouveau souffle à la lutte béninoise. Tel est l’objectif du comité exécutif de la Fédération béninoise de lutte (Fébélutte). Pour atteindre cet objectif, un programme bien structuré a été concocté par le président de la Fébélutte, Yves Azifan avec l’ensemble des membres de son bureau. Face aux médias, assisté par la secrétaire générale, Nadège Faoussath Boni et son adjoint Gilles Biguezoton et du premier organisateur adjoint Darius Dadé, il a dévoilé les grandes lignes de ce projet innovateur.
« Nous voulons redorer le blason de la lutte béninoise afin qu’elle soit meilleure sur le continent » a déclaré le président de la Fébélutte, Yves Azifan dans ses propos liminaires. C’est pourquoi, dit-il « Nous avons opté pour les formations et les détections massives pour booster la discipline du rang de traditionnel à la lutte olympique ». A l’en croire, le président le Bénin dispose de beaucoup de potentiel, sauf que relève-t-il « pendant de nombreuses années les cadres techniques de lutte ont manqué des formations adéquates pour faire rayonner et faire valoir leurs compétences au plan international ».
Et c’est donc pour pallier ce déficit mais aussi pour faire du Bénin le nouveau carrefour de la lutte en Afrique que le nouveau comité exécutif de la Fédération béninoise de lutte a décidé de changer la donne en organisant avec l’accompagnement de l’Union des fédérations francophones de lutte (Uffl) une série de formations et de stages pour le bonheur des acteurs de la discipline. Entre autres, le stage de formation des entraîneurs arbitres et lutteurs en lutte olympique, la formation des cadres techniques et de préparation des lutteurs du 17 au 22 mai 2021 et le stage de formation des enseignants d’Eps du 24 au 29 mai 2021.
« Ces formations vont permettre aux acteurs de bénéficier d’un encadrement technique satisfaisant pour un accès au niveau l’international avant d’ajouter que ces types d’action donnent non seulement l’occasion de détecter de futurs champions mais également de permettre aux cadres techniques de la discipline de renforcer leurs potentialités », a-t-il indiqué avant de préciser que « L’objectif visé est d’initier un camp de préparation en lutte olympique au profit des lutteurs béninois et de commencer à envisager sereinement le prochain championnat d’Afrique de lutte olympique au Maroc et les 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa en République Démocratique du Congo, qui auront lieu dans les mois à venir mais aussi de détecter des jeunes talents».
A noter que le premier stage de formation s’ouvre ce lundi 17 mai 2021 sous la houlette des experts de l’Union des fédérations francophones de lutte (UFFL), Christian Lazare Danga et Vincent Aka.
Damien TOLOMISSI