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Evaluation basée sur le genre de la riposte nationale: Véronique Tognifode et Onu/Sida lancent l’étude

L’épidémie du VIH/SIDA constitue encore un problème de santé publique malgré les multiples efforts réalisés pour la lutte contre la maladie. C’est dans cette optique qu’il a été procédé la semaine écoulée, au lancement de l’évaluation basée sur le genre de la riposte nationale au VIH/SIDA. C’était en présence de tous les acteurs concernés et de la Directrice Pays du Programme commun des Nations Unies sur le VIH / SIDA.

Les données du Spectrum produites en 2019 montrent que, 11% et 31% des nouvelles infections à VIH au Bénin sont enregistrées respectivement chez les adolescents de 10 à 19 ans (garçons et filles) et chez les jeunes de 15 à 24 ans (garçons et filles). Le pourcentage des adolescentes (filles) et des jeunes filles est respectivement de 73% et 63% dans les tranches d’âges de 10 à 19 ans et de 15 à 24 ans. Les statistiques désagrégées par sexe sont de 1.3 % chez la femme contre 0,8 % chez l’homme. Des chiffres encore plus élevés quand on prend en compte d’autres critères liés à l’âge ou aux catégories sociales vulnérables dans la désagrégation.

Le lancement va donc permettre aux responsables des deux institutions de s’imprégner de l’étude des travaux préparatoires qui ont été conduits par le Comité de Pilotage et les Consultants. Une occasion pour les membres du comité de présenter aux acteurs décisionnels, la démarche méthodologique harmonisée selon le contexte du Bénin, les rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués dans le processus, de démarrer avec la collecte de données sur certaines thématiques, les prochaines étapes et procéder à la remise officielle de la lettre de recommandation aux consultants.

Pour la ministre des Affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifode, l’analyse de la réponse nationale dans un perspectif genre, permettra de comprendre en quels termes les normes perpétuées par les individus, la société, la culture et/ou les pratiques religieuses et renforcées par la législation et la politique, contribuent aux disparités dans le fardeau de la mauvaise santé. C’est pourquoi elle a invité, les acteurs à une synergie d’actions afin d’obtenir un résultat optimal. A noter que la mise en œuvre des conclusions et recommandations de cette étude permettra de rendre les ripostes au VIH plus efficaces.

Patrice ADJAHO

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