La Plateforme Multi-acteurs de la Migration au Bénin (PMB) a lancé un nouvel ouvrage littéraire “La Voix des travailleuses migrantes du Bénin”. C’est un recueil de 14 témoignages de Béninoises qui pour une raison ou une autre ont osé enjamber les frontières de leur pays à la quête d’un mieux-être par le travail. La cérémonie a eu pour cadre la bourse du travail de Cotonou ce vendredi 14 October 2022.
The 14 témoignages consignés dans le livre suscitent tous des émotions d’une femme à une autre. Si certaines femmes sont parties de leurs pays, poussées par le désespoir d’une vie sans lendemain, d’autres se sont retrouvées en pays étranger par suivisme. Still, leurs histoires ont un liant; connaître la dure réalité de la vie de travailleuses en terrain non conquis. Du Gabon aux USA et passant par la France pour atterrir au Koweït, ces femmes ont subi toutes sortes d’injustice, in one way or another. Brimades, garde à vue, sévices corporelles, crachats dans la figure ou encore agressions sexuelles. “Ces actes d’humiliation sont une violation des droits de l’homme et en particulier des réfugiés” fait remarquer la représentante de la Fondation Friedrich, Iris Nothofer.
Amadou Diongue, représentant la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAS) au Bénin va abonder dans le même sens. Il confie d’ailleurs avoir connu les femmes béninoises à travers quelques produits spécifiques qu’elles commercialisaient dans les rues de Dakar. “Les dispositions sont prises pour appuyer les migrantes en séjour au Bénin”, dira à sa suite Judith Hidjo Abété, représentant le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance.
In any case, she underlines, le Bénin est une terre hospitalière. Dans “…notre pays, nous savons accueillir les étrangers, car nous sommes tous, comme des frères et sœurs, donc je voulais rassurer les acteurs de la PMB qu’ils ont le soutien du ministère des affaires sociales” rassure-t-elle.
Autres choses à savoir
“La cérémonie fut l’occasion pour la coordination de la PMB de rappeler quelques actions menées grâce à la Fondation Friedrich Ebert” a informé Antonin Houngbadji. Dans le panel de discussion organisé à cet effet, le Secrétaire général de la CSA-Bénin n’a pas caché son indignation. Anselme Amoussou a insisté sur la nécessité de garantir les droits des travailleurs qu’ils soient migrants ou non.
Arnaud ACAKPO (Coll)