Life of political parties in Benin : Two tenors from Moele-Benin slam the door

Le Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Benin) a enregistré de grosses démissions la semaine écoulée. Il s’agit de celles de son Secrétaire général et de l’un des vice-présidents.

Après Céphise Béo Aguiar, Secrétaire général du parti de Jacques Ayadji, c’est le tour de Edmond Agnidé, le 7ème vice-président de tourner dos à cette formation politique. Sous le coup de suspension depuis le 13 June 2021 du parti et de toutes les fonctions y afférentes pour « fautes graves »,  ces deux ténors ont finalement décidé de jeter l’éponge. Dans leur lettre de démission, ils dénoncent ce qu’ils qualifient d’« incohérences » dans la décision de leur suspension du parti. « Je viens par cette lettre rompre le silence et faire quelques clarifications, et en même temps pour raison de principe et de logique, déposer ma démission du Parti Moele-Bénin » a fait savoir l’actuel chargé de mission du préfet du département de l’Ouémé,  Edmond Agnidé.

La réaction du président Jacques Ayadji peu avant

Dans son adresse le 7 July 2021, peu avant lesdites démissions, le président Jacques Ayadji a déjà déclaré que le parti doit s’adapter au changement, grow and take off again. « An internal, my message to the activists invited calm and serenity because crises of maturity and growth are part of life and crises of confidence are inherent to any social organization, man being of essence, un être capable de mutations et de revirements au gré de ses intérêts » avait-il martelé. To believe it, il ne s’émeut aucunement des choses qui se diraient sur sa personne et sur le parti. His serenity according to his words remains intact. “The slander, the lies and other untruths distilled here and there can in no way blunt my determination, en ma qualité de premier responsable du parti à conduire la barque Moele-Bénin dans le respect des uns et des autres, but above all in transparency and the firm desire to act to achieve the objectives that we have freely set for ourselves”.

Edmond HOUESSIKINDE