Suicide is becoming commonplace in Benin. A country that lives on agriculture and services. However, ce phénomène qu’on attribue aux sociétés industrialisées, prend de jour en jour, des proportions inquiétantes. Votre journal, dans une publication intitulée “le drame de Bohicon” , suite au terrible homicide survenu au mois d’Août dans cette ville du Centre, tirait la sonnette d’alarme sur l’indifférence et l’immobilisme de l’ensemble du corps social face à ce péril humain qui est entrain de gagner trop de terrain et qui frappe plus dans le rang des salariés : teachers, corps habillés (police républicaine) sans oublier des anonymes. More, la Conférence Épiscopale tenue à Natitngou a eu le mérite de se pencher sur le phénomène. Et de rappeler le caractère sacré de la vie humaine qui doit être protégée.
Yes, la vie humaine doit être protégée quelqu’en soit le prix à payer. D’ailleurs l’homme n’a pas de prix. Au reste des corps organisés de la société qui répondent moralement et matériellement de la vie des populations, d’emboîter les pas de l’Église catholique. La politique de l’autruche en vogue dans le cas du suicide et par extension dans maints domaines porteurs de germes de la fracture sociale chez nous, doit cesser. Notre société se déshumanise. And, c’est peu de le dire avec l’exclusion sociale qui s’enracine de jour en jour. La solidarité et la cohésion sociale sont définitivement rangées aux oubliettes, sacrifiées sur l’autel des politiques sociales rigides pour soit disant réaliser des performances économiques, qui à la vérité, ne profitent qu’à une minorité opulente. Celle qui peut s’autoriser et s’offrir une vie de château dans un environnement de gueux, réduits à jouer malgré eux, les admirateurs de leurs bourreaux. Dans ce concert d’indignation, ceux qui déçoivent le plus, ce sont les politiques. Incapables de dissimuler leur indifférence notoire sur ces préoccupations par des réactions promptes et organisées.
Nowadays, aucune formation politique d’envergure , même celle qui semble tenir les premiers rôles dans le contexte actuel et dont l’idéologie est de gauche, n’a daigné broncher, en tout cas, pas officiellement, sur cette vague de suicides. Certainement, préoccupée à recruter des militants dans le rang des survivants en attendant le néant. However, ce sont des électeurs potentiels, qui s’évaporent ainsi, sans que l’on ne s’émeuve. Même son de cloche chez les gouvernants, tant au niveau central qu’au niveau décentralisé qui ne peuvent revendiquer que des constats d’usage. Que dire de la société civile ? Des Ongs ? Des gardiens de la tradition ? Malheureusement rien ! C’est justement cette image de notre société, de notre pays, qui semble se détouner de ses propres reflets qui gêne , et que l’Église catholique a essayé de corriger lors de sa conférence épiscopale à Natitngou en montrant l’exemple, et en nous rappelant notre essence, cultiver l’humanisme par dessus tout.
Ouorou-roasted Babero