The stake of the match is known to all : Tout sauf une défaite qualifie les Écureuils du Bénin pour leur 5th African Cup of Nations. Mais sur cette rencontre, c’est bien plus qu’une qualification qui se joue.
Qu’on se le dise : la Sierra Leone a triché lors de la précédente rencontre manquée du 30 last march. Le Tribunal Arbitral du Sport l’a reconnu implicitement. Mais le billet pour le Cameroun devra se jouer pour les Écureuils au Stade Lansana Conté de Conakry où a été délocalisé cette rencontre comptant pour la sixième et dernière des éliminatoires de la CAN 2021.
« Stress »
Le Bénin est un habitué des dernières journées et des situations stressogènes. Jamais les Écureuils ne sont qualifiés pour une coupe d’Afrique avant la dernière journée des éliminatoires. On s’en souvient face à la Zambie en 2003 (3-0), la Sierra Leone en 2007 (0-2), le Ghana en 2009 (1-0) et le Togo en 2019 (2-1).
Mais à l’analyse de ces quatre précédents épisodes de même nature, le Bénin a joué trois de ces rencontres couperets à domicile. Et la seule qualification jouée à l’extérieur était contre une sierra Leone déjà éliminée.
Un match nul suffira au Bénin cette fois-ci, face à des Leones stars encore en course, mais contraints eux à une victoire. Un cas de figure, jamais expérimenté par le onze national, appelé à écrire une nouvelle fois l’histoire sur terrain neutre. Mais dans un pays que connaît bien Michel Dussuyer, pour avoir été sélectionneur du Sily national.
« Fierté »
Après le traquenard de Freetown qui a suscité l’indignation de tous les aficionados du football, il faut bien sanctionner par la performance la Sierra Leone et ainsi défendre un honneur bafoué par des manœuvres mal ficelées et éminemment grotesques.
Le sport en général et le football en particulier, on le sait n’est pas un monastère ou le siège des enfants de chœur. Sauf que lorsque la guerre psychologique prend des proportions de tricherie évidente manifestement minimisée, le rectangle vert reste le moyen le plus honorifique de “remettre les pendules à l’heure”. Cette rencontre vaut pour l’histoire, pour l’honneur et pour la fierté.
Robert KEKELY