While nothing, objectively, does not oppose the normalization of relations between the two countries, Benin and Niger are in endless discussions. The 6 September, Nigerien and Beninese foreign ministers held talks in Beijing, China on the sidelines of the summit 2024 of the China-Africa Cooperation Forum.
Selon le communiqué rendu public par la partie nigérienne, cette rencontre a eu lieu sous « le leadership » des chefs d’Etat des deux parties.
Le Bénin a tenu à cette occasion à rassurer une nouvelle fois son voisin de ce que ses craintes sur la sécurité ne sont pas fondées. Mais en dépit de cela, un nouveau rendez-vous a été pris, cette fois à New York aux Etats Unis à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies.
Les autorités issues du putsch militaire du 23 July 2023 à Niamey ont dans un premier temps accusé le Bénin d’abriter des bases militaires françaises qui auraient pour mission de déstabiliser leur régime. Elles sont allées jusqu’à donner des précisions sur les lieux où seraient en train d’être entrainés des « terroristes » que le Bénin et la France auraient l’intention d’envoyer au Niger. Des informations imaginaires régulièrement démenties par la partie béninoise.
Suite à la dégradation des relations, les anciens présidents de la République du Bénin, Nicéphore Soglo et Yayi Boni, ont réussi à établir un début de dialogue entre les deux pays. Une délégation nigérienne de haut rang a séjourné à Cotonou où elle s’est entretenue avec le président Patrice Talon. Ce dernier a invité ses interlocuteurs à envoyer leurs militaires et services de renseignement afin de parcourir le territoire béninois pour constater qu’il n’y a ni base militaire française ni camps d’entrainement de terroristes.
Au lieu de répondre à cette invitation, le général Abderahmane Tiani, chef de la junte, a changé de version et décrété que ce sont plutôt des militaires béninois et français en civil qui préparent des actions de déstabilisation de son pays.
Meanwhile, in Niger, les conditions de vie des habitants ne fait que se détériorer chaque jour qui passe. Selon des Nigériens qui quittent le pays pour le Bénin, il est aujourd’hui tout simplement difficile de manger là-bas. A l’exception du pain et de la viande, tout coûte si cher que peu de gens peuvent s’offrir deux repas par jour.
Cette situation s’explique tout simplement par le fait que le trafic entre les deux pays est perturbé depuis plus d’un an en raison de la fermeture de la frontière terrestre. Les échanges entre les deux pays sont importants pour le Bénin et vitaux pour le Niger, pays enclavé dont plus de 75% des exportations passaient par le port de Cotonou. Since, c’est par des ports voisins que le pays est approvisionné mais l’insécurité et la distance font que les prix flambent partout dans le pays.
On a completely different side, de plus en plus de personnes se plaignent des restrictions à la liberté de parole. « Nous sommes obligés de regarder sans rien dire », se plaint un Nigérien récemment venu au Bénin.
Pierre MATCHOUDO