Quand le Fair-play laisse place à des actes de violence en Libye

Le Bénin vient d’obtenir son billet qualificatif pour la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu au Maroc en 2025. Une qualification aussi historique que dure car elle fut décrochée dans la douleur. A cela il faut ajouter les actes piteux et barbares de certains supporters et policiers libyens.

Indeed, à l’issue de la rencontre ayant opposé Libyens et Béninois, le spectacle laisse à désirer et l’on est tenté de dire que la Libye est tout sauf une nation méritant de faire partie des pays où l’on peut se permettre de pratiquer le football professionnel dont la caractéristique première est et demeure le Fair-play.

Le match s’étant soldé sur le score nul et vierge avec, le public Libyen a préféré transformer le stade en un ring pour en découdre avec les Béninois. Jets d’objets, des coups de poing et autres coups et blessures volontaires ont été le plat de résistance d’après match servi par les Libyens à leurs hôtes en lieu et place de salutations cordiales dans le Fair-play qui marquent souvent la fin des rencontres de football. Que d’actes de barbarie, l’on se croirait dans une jungle assistant à une farouche bataille lancée par un troupeau de buffles.

Les leçons qui découlent de tels actes sont la largesse de la Confédération Africaine de Football qui se devait de prendre des dispositions idoines suite à la mésaventure des Super Eagles en terre Libyenne lors de la 4e journée de ses éliminatoires. Si tant est que la CAF a dû sanctionner la Libye en leur faisant perdre cette rencontre sur tapis, l’on pose la question de savoir pourquoi des dispositions sécuritaires idoines n’avaient pas été imposées à la Libye dans le cadre de cette dernière journée, une largesse complice ou coupable de la CAF ?

Des jours après de tels actes de violence de la part des Libyens, les férus du football sont étonnés de n’avoir lu aucune sortie médiatique des responsables de la CAF fustigeant ou condamnant de tels actes.

Des leçons et exigences pour la partie Béninoise

La Fédération Béninoise de Football et le Ministère de tutelle ont l’obligation morale, professionnelle et patriotique de poursuivre ce dossier devant les instances dirigeantes que sont la CAF et la FIFA afin qur justice soit rendue. Car, il faut que la Libye soit sanctionnée avec la dernière rigueur pour avoir osé ternir l’image de tout un continent sur le plan footballistique. Un match éliminatoire d’une CAN n’est point une rencontre des bardeaux pour se permettre pareil luxe. Un match éliminatoire d’une CAN ne peut servir de tremplin à un éventuel projet de violence de la part de certains Libyens. Que des sanctions tombent afin que cela serve de leçon aux autres nations.

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