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Prince Zédéka-Zédéka on the burial of the dead in Benin : "In the event of non-respect of the rites, the family is exposed..."

 Prince Zédéka-Zédéka on the burial of the dead in Benin : "In the event of non-respect of the rites, the family is exposed..."

“The dead are not dead. They are in sleeping water, they are in the box, they are in the crowd” said Birago Diop. This perception of death according to African society testifies to the particular attention that families give to their deceased through their own rituals.. In Benin, this customary practice varies according to the circumstances of the death of close relatives. As in other parts of the country, people from the Adja milieu are no exception to the rule. At this level, funeral rites remain a practice that people value in view of the importance it has for both the deceased and the bereaved families. Selon Prince Zédéka-Zédéka Kanhohonou, dignitaire de Mami Sika et sociologue dans une interview accordée à Bénin Intelligent, liturgical ceremonies and rituals are important for the deceased to be accepted by their Ancestors. Read instead !!!

Quelle est la pertinence des rites d’inhumation selon les types de décès observés dans les familles béninoises ?

Je ne saurais aborder les rites d’inhumation selon les types de décès sans aborder la définition du moteur “ancêtre’’. Indeed, qu’est-ce qu’un ancêtre ? La tradition réserve la notion d’Ancêtre à ce qui subsiste de la personne d’un défunt après avoir été introduit, par les rites de funérailles, au pays de ses Ancêtres. Selon la croyance la plus répandue dans les aires cultuelle et culturelle Yoruba, Adja-Tado et Wémè au Dahomey, l’esprit du défunt demeure quelques jours après sa mort et après l’enterrement en étroit contact avec le cadavre ou ce qu’il en reste. On dit qu’il se trouve à “yɔmɛ”, c’est-à-dire dans la tombe. Dans la langue Fon comme dans le Wémè on désigne par l’expression “yɔxɔ” qui veut dire la “maison des morts”, les Mausolées qui abritent les autels dressés aux Mânes des Ancêtres.

Dans ces conditions de sept jusqu’à neuf jours après l’enterrement (selon les coutumes particulières des clans), on vient notamment lui offrir, sur la tombe, les libations et de la bouillie (rites qualifiés de Yɔzinzin ou de Yɔxixɔ). Après ce rituel, l’esprit du mort se libère des liens qui le rattachent au cadavre. Il subsiste errant et insatisfait, dans un monde intermédiaire, que l’on appelle “Doukponou” (le dépotoir) ou “Vɔlimɛ (monde de l’ombre). Il tend revenir fréquenter les lieux qu’il a connus et c’est alors principalement, qu’il se manifeste sous forme de ‘’revenant’’. Pendant cette période, à chaque repas, les membres de sa famille lui offrent comme de son vivant une part (symbolique) de nourriture. C’est exactement ce qui se fait pour le cas des enfants victimes de l’esclavage transatlantique d’où l’égalité ou la synonymie entre les expressions “yɔmɛ” et “xùgodó” ; “yɔmɛ” signifie dans la tombe et “xùgodó”, derrière les atlantiques qui prend le sens de “l’au-delà” dans le jargon de la tradition dahoméenne.

Les funérailles sont faites pour détacher complètement le défunt du monde qu’il a connu et lui faire rejoindre l’au-delà du fleuve l’ouest, la place qu’il mérite au pays de ses Ancêtres de sorte que non seulement il y soit lui-même heureux, mais qu’il cesse aussi, et peut-être surtout, de déranger les vivants.

En quoi les rites spécifiques d’inhumation sont alors importants et que risquent les familles en cas de non-respect ?

Ces cérémonies et rituels liturgiques sont importants pour que le défunt soit accepté par ses Ancêtres originels kamites défunts dans “l’au-delà” afin que son âme retrouve la paix et la liberté et surtout cesse de hanter les vivants dans leur quotidien.

En cas de non-respect des rites la famille s’expose à essuyer des revers. Soit les gens de la famille meurent précipitamment sans aucun symptôme de maladie. Is, les gens commencent par sentir la présence du fantôme du défunt chaque nuit ; alors ils vont croire que ce sont les mauvais esprits ou des individus malintentionnés qui agitent leur sommeil profond… Par conséquent, la psychose va emballer tout le monde.

Quels sont les types de décès qui nécessitent un rite particulier ?

Il y a plusieurs types de décès : par accident, noyade, pendaison, incendie, fusillade, etc. Il y a une petite particularité par rapport à ces types de décès.

Une mort imprévue, une mort tragique. Donc il y a des cérémonies appropriées qu’il faut faire. Sur les lieux où la personne a fait cet accident-là par exemple, soit il y a des gens mal intentionnés ou les sorciers qui vont prendre l’âme des défunts, les manipuler et causer d’autres accidents. As well, si les cérémonies n’avaient pas été bien fait, il y a l’âme des défunts qui viendront hanter des vivants. C’est pourquoi il est important de faire les cérémonies. Il faut faire des cérémonies spéciales à la divinité Gou « fogou », pour apaiser l’âme du défunt afin que d’autres accidents ne se produisent sur les mêmes lieux et permettre au défunt mort par accident de rejoindre ou d’être accepté par ses ancêtres.

Quand la personne meurt par noyade, il y a des cérémonies qui doivent être faites : « le minkù-tɔkù » que seuls quelques dignitaires avertis maitrisent. Il y a des rites qu’on pratique pour éviter des cas de noyade similaires au sein de la même famille car l’âme du défunt étant révoltée. Il y a les morts par fusillade aussi « minkù-gukù » qui nécessite également un lot de cérémonies conséquentes.

Source: Gaskiyani/Bénin Intelligent

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