Ça commence par se vider autour de l’enceinte sportive Stade Général Mathieu Kérékou. Conformément à la note circulaire du 18 January 2022, signée du directeur général de l’Office de Gestion des Stades du Bénin et ordonnant la libération des espaces avant le délai de rigueur du 31 mars 2022, les boutiques de ceinturage font leurs bagages pour laisser place aux engins lourds déployés sur le terrain par les entreprises en charge de la réalisation du pôle commercial au stade GMK.
Since then, on s’interroge sur le sort réservé aux milliers de Béninois qui trouvent leur gagne-pain à travers des activités génératrices de revenus. Le projet a-t-il prévu un volet social ? Jusqu’à présent, personne n’a cette information. Les occupants sont pour l’heure dans une totale irrésolution. Ils n’ont pas encore l’assurance du choix d’un nouveau site pour poursuivre leurs activités. De quoi leur faire perdre leur clientèle.
La porte est donc grandement ouverte à la pauvreté. Une nouvelle crise sociale d’envergure en gestation alors que les populations ploient toujours sous le joug de la flambée des prix, le réajustement des taxes et l’augmentation anarchique des prix des produits de première nécessité. L’ultimatum donné aux occupants de vider les lieux tend vers son échéance.
En attendant le démarrage des travaux de construction du pôle commercial, expected by April 1, le stade GMK présente un autre visage. L’animation qui y régnait se fait moindre. La décision relative à la libération des boutiques de ceinturage est progressivement actée. Elle est irréversible, vu les nouvelles installations sur le terrain. La peur et la psychose de basculer dans le chômage gagnent les populations. Une chose qui interpelle les pouvoirs publics qui doivent mettre en avant le volet social de ce projet novateur. Vivement que cela se fasse pour éviter beaucoup de grincements de dents.
Didi HOUNNOU (Coll)