Les affres de la crue se ressentent déjà partout au Bénin. Autant les populations de la vallée de l’Ouémé, du Mono ou des régions traversées par les cours d’eaux dans la partie septentrionale du pays crient au secours, autant celles de Cotonou pleurent des conséquences de la montée des eaux. Les riverains de la berge lagunaire de Cotonou souffrent le martyre.
Inondation des habitations, boutiques et ateliers inondés fermés, écroulement des chambres en matériaux précaires installées près du lac se sont écroulées. Le spectacle au quartier Sainte Cécile Toweta dans le 6è arrondissement de Cotonou, economic capital of Benin. Plusieurs maisons sont envahies par l’eau suite à la sortie du lac Nokoué hors de son lit. Les abords de l’église catholique commencent par connaitre les premiers dégâts. Les pluies de ces derniers jours ont augmenté le volume de l’eau. Les propriétaires ont abandonné leurs toits pour se réfugier auprès des proches. L’école primaire publique de Towéta sous l’eau. Dans une des maisons, une mère de famille qui a dû installer sa cuisine sur une table, elle-même les pieds dans l’eau. « Ici même les lits sont posés sur des briques. On essaie de mettre tout en hauteur, mais zéro ! », confie cette habitante. Elle ajoute que les infections aux sont fréquentes à force de marcher dans l’eau, autant chez les enfants que chez les adultes. Du coté Ladji, Ahouansori Agué, c’est presque le même constat. A Akpakpa, chez les riverains de Abokicodji lagune, Kpankpan ou Yénawa Tôto, ce n’est pas encore le grand chamboulement mais l’eau monte peu à peu et la peur gagne déjà les esprits des populations.
Source: bipradio.com