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Mali: Goïta sows confusion

The head of the military junta in power in Bamako promulgated this 24 June 2022 the new electoral law that will govern the next elections.

The text of the law amended and promulgated by the junta is subject to controversy through some of the articles. Ce texte qui codifie la marche vers la sortie de la transition apporte des changements majeurs. Dans la version finale, publiée au Journal officiel, par le CNT – 92 amendements ont été apportés à 219 articles du texte proposé par le gouvernement du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga dont le camp avait fortement contesté les ajustements apportés par l’organe législatif de transition.

Véritable pomme de discorde, the article 155

Les colonels à l’origine du renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta s’octroient, avec ce texte, la possibilité de rester au pouvoir après la transition. Indeed, the article 155 relatif aux dispositions particulières à l’élection du président de la République stipule que « tout membre des forces armées ou de sécurité qui désire être candidat aux fonctions de président de la République doit démissionner ou demander sa mise à la retraite au moins six mois avant la fin du mandat en cours du président de la République ». Mais ce délai est raccourci en temps de transition : il leur suffit de quitter leur fonction quatre mois avant un scrutin pour pouvoir être candidat.

Like Goita, Sadio Camara, Ismaël Wagué, Malick Diaw ou encore Abdoulaye Maïga sont tous éligibles pour concourir à la présidentielle avec cette disposition. Seule question qui reste en l’état sans réponse, le sort qui sera réservé à la charte de la transition avalisée par ces mêmes colonels et promulguée le 1er octobre 2020 qui stipule tout le contraire de la nouvelle loi électorale.

Grassien SETONDJI

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