Invité de l’émission Diagonale de Bi News, this Sunday 03 October 2021, le président de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, Orden Alladatin a clarifié ses propos relayés dans Jeune Afrique concernant la libération de Joël Aïvo et de Reckya Madougou. Pour le parlementaire béninois, « le président Patrice Talon n’a pas le droit constitutionnel d’amnistier quelqu’un ».
« Mes propos ont été exploités autrement pour créer une vaine polémique », a martelé Orden Alladatin. C’est pourquoi dira-t-il « J’ai tenu à bien les clarifier ». Indeed, selon ses explications, sollicité par un journaliste de Jeune Afrique pour se prononcer sur une éventuelle amnistie de Reckya Madougou et Joël Aïvo suite à la rencontre entre le président de la République, Patrice Talon et l’ancien chef de l’Etat, Good job, il n’a dit autre chose que « Le président Patrice Talon n’a pas le droit constitutionnel d’amnistier quelqu’un. Il peut à la limite le gracier. But then, après la décision de justice », lui a-t-il répondu.
Pour le député de la seizième circonscription électorale, plusieurs solutions sont possibles. «On laisse la justice faire son travail. La justice pourrait déclarer non coupables les intéressés. La seconde issue, la justice les condamne », a-t-il fait savoir avant d’ajouter qu’à partir de ce moment, si la condamnation devient définitive, le président de la République peut user de sa grâce présidentielle. « Si la justice en première instance va dans un sens et que les intéressés font appel, la décision ne serait pas encore définitive. Therefore, le président de la République ne peut rien faire. Quand la décision devient définitive, à partir de ce moment, le président peut user de ses prérogatives en graciant les individus ».
otherwise, il met en garde ceux qui ont mal rapportés ses propos relayés par Jeune Afrique. « La prochaine fois, je ne me laisserai pas faire. Ne spéculons pas. Laissons la justice faire son travail », he said.
Damien TOLOMISSI