Liberation of Madougou and Aïvo : It's still possible

If they are arrested in March, the dates of 7 and 11 December 2021 represent those of the end of hopes of a favorable outcome for Joël Aïvo and Reckya Madougou. These candidates for the April presidential candidacy 2021 are, since those days, sentenced to heavy sentences. 10 years of imprisonment for the first and 20 for the second. Depuis les appels pour leur libération ne donnent encore rien même si les espoirs sont toujours permis.

Since that famous month of December 2021, Construction of the high school, pressure from the international community, human rights bodies and others are multiplying. Civil society organizations got involved and begged the President of the Republic. According to these opinion makers, the common well-being requires a total appeasement of the socio-political climate and especially the release of certain citizens of the caliber of Aïvo and Madougou. Former President Boni Yayi has made their release his hobbyhorse. He continues to plead their case whenever the opportunity is offered to him during his round trips to the Palais de la Marina.. Apparently, it doesn't accomplish much. Des années que le feuilleton dure. At the end of each year or on the eve of the celebration of Benin Independence Day, many hope for a presidential pardon. But the next day, their names do not appear on the lists to the dismay of their relatives and supporters.

« Ne pas baisser les bras »

Nicéphore Soglo est un patriarche qui connaît bien l’histoire du Bénin. Acteur politique depuis l’aube des indépendances, il fut ministre, fonctionnaire international, Premier ministre puis président de la République entre 1991 and 1996 avant de finir sa carrière politique comme maire de Cotonou. Il est donc un témoin vivant, l’un des rares, de toute l’aventure tant dictatoriale que démocratique du Bénin. Indeed, l’ancien maire de Cotonou ne veut pas baisser les bras pour autant. " In life, il ne faut jamais baisser les bras. Quand tu commences quelque chose, tu n’es pas sûr de dire que tu vas gagner du jour au lendemain. Ce que tu peux faire, tu recommences. Je souhaite que les choses se passent bien. Il ne faut jamais désespérer. Il faut continuer », motive Nicéphore Soglo. L’ex-Président en mai dernier dans les colonnes de Banouto, assure avoir reçu de Patrice Talon, la promesse de la libération de tous les détenus politiques. Il informe que par deux fois, quand il était aux soins à Paris, Patrice Talon lui a promis de libérer tout le monde. « Et parmi tout le monde, il y avait naturellement ceux dont on parlait le plus. Il y avait le professeur Aïvo, Reckya Madougou… », he hinted.

En intervenant pour la libération des prisonniers, mais aussi pour le retour des exilés politiques, Nicéphore Soglo a en tête l’histoire pas si lointaine du pays. « Nous n’avons pas fait la conférence nationale [1990] pour que des gens continuent de se voir priver de leur liberté parce qu’ils sont opposés à un régime », a-t-il regretté. Indeed, jusqu’à la veille de cette conférence dite celle des forces vives de la nation, un grand nombre de Béninois opposés au régime marxiste-léniniste d’alors étaient détenus dans diverses prisons du pays dont la plus célèbre était à Ségbana. Réintégrer le Bénin dans le concert des nations respectueuses de la liberté politique, c’est donc ce à quoi l’ancien président appelle son lointain successeur. Et si le pouvoir écoutait ses conseils et agissait dans ce sens, que se passerait-il ?

Madougou et Aïvo sont condamnés pour terrorisme et atteinte à la sûreté de l’Etat. The first one, candidate désignée du parti Les Démocrates à l’élection présidentielle d’avril 2020, revenait d’un meeting à Porto-Novo lorsqu’elle a été arrêté sur l’un des ponts de la ville de Cotonou. Likewise, Joël Aïvo a été lui aussi arrêté après qu’il se soit déclaré candidat à la même élection.

Suivre les conseils de Nicéphore Soglo et libérer les deux anciens candidats, qui n’ont même pas eu la chance de figurer sur la liste des candidats officiels, ne ferait que décrisper l’atmosphère politique et sociale. Il en est de même du retour de tous les exilés qui ne demandent qu’à venir participer à l’animation politique du pays.

Damien TOLOMISSI