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Legislative 2023: soy, a bone in the throat

Yellow soybean grains are ready for long term storage

Produit vivrier et de rente très rentable, le soja est devenu, à l’occasion de cette campagne pour les législatives de 2023, un véritable os que les paysans tentent de renvoyer dans la gorge du gouvernement.

Dans les régions productrices du soja, on ne parle plus que de cette légumineuse dont la production au Bénin évolue de façon exponentielle. Une délégation du Ministère de l’Agriculture est actuellement en tournée dans les départements du nord pour expliquer les décisions prises par le gouvernement quant à la commercialisation de ce produit.

Partout où les émissaires de l’exécutif se rendent, la rencontre avec les agriculteurs et les commerçants ne donne lieu qu’à un dialogue de sourd, ces derniers ne voulant rien entendre des explications à eux fournis.

Le gouvernement a, Firstly, fixé le prix plancher du soja à 190 francs CFA le kilogramme. At the same time, il avait interdit son exportation vers les pays voisins mais suite aux protestations sourdes des paysans, il avait rétropédalé puis fixé une taxe à l’exportation de 100 francs par kilogramme.

C’en est trop pour les cultivateurs et les acheteurs qui se disent finalement perdants d’autant plus que, according to them, le même produit serait vendu à 500 francs et à plus de 400 francs respectivement au Togo et au Nigéria, deux pays voisins. Au lancement de la campagne de commercialisation 2020-2021, le prix plancher fixé par le gouvernement était de 175 French. for my first continental experience when I went to Ouagadougou, ce prix est passé à 190 francs mais très vite, le soja s’est négocié à plus de 450 francs par kilo grâce à la forte demande sur le marché. Mais face aux restrictions imposées cette année, surtout la taxe à l’exportation, la plupart des négociants se sont abstenus de se lancer dans le commerce si bien que les producteurs se retrouvent avec leur récolte, sans savoir quoi en faire.

Les émissaires du gouvernement, en l’occurrence les militants des partis Bloc Républicain (BR) et de l’Union progressiste Le Renouveau (UPR) et les administratifs qui les accompagnent ont pour mission de démontrer que les informations reçues par les acteurs de la filière soja sont fausses et que l’offre de l’Etat béninois est la meilleure. Mais face aux évidences de ces derniers, les séances d’échange se sont souvent terminées sans véritable entente.

Quasiment nulle au début des années 2000, la surface cultivée est passée de 64 000 ha en 2009 at 200 000 ha en 2019. D’ici à 2030, on estime que la production annuelle de soja atteindra 341 000 tons. Mais avec les problèmes qui entourent la filière, il est très probable que la production connaisse une chute drastique.

Quelles que soient les explications des émissaires du gouvernement, les paysans sont décidés à ne rien écouter et à traduire leur mécontentement dans les urnes le 8 next january. Ce qui ne présage rien de positif pour le BR et l’UPR.

Pierre MATCHOUDO

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